Moi, Président !
Hervé Lénervé
J'avais suivi un cursus classique de Sciences Economiques et obtenu mon CAP d'Hommes Politiques.
Pour me perfectionner, j'avais suivi un stage intensif en immersion dans les forêts canadiennes pour maîtriser parfaitement la langue de bois aux accents de conifères, cônes de pins, pines de cons !
J'étais fin prêt, frais émoulu, pour commencer à faire mes dents sur la France. Malheureusement, ceux qui étaient déjà en place, rechignaient à me laisser leur os, sous prétexte qu'il restait encore à ronger dessus. Donc, je fus Homme Politique au chômage en attendant, qu'une place se libère par décèdation politique subite d'un vieillard, causé par un SFF (Scandale Financier Foudroyant).
Pour survivre, je faisais des petits boulots à droite et à gauche, car mon orientation politique était de sensibilité floue indéfinie. Livreurs gauchiste de pizzas, vitrier centriste, rémouleur révolutionnaire, bouilleur de cru bouillant réactionnaire et que sais-je encore ?
Puis enfin, j'entrai en politique comme on entre dans un ascenseur ascensionnel, car pour descendre, on prend l'escalier, Merde ! Comme l'ambition de tout Homme Politique français est de devenir modestement Président de la République Française, car pour être Président de la République du Monde, il faut être américain.
Maintenant, sauf oubli de ma part, je ne le fus pas, ni même denier ministre... je crois ? Que voulez-vous, trop d'indiens pour une seule place de Grand Chef sous le tipi. J'ai bien essayé de faire voter une loi qui étendrait la présidence à plusieurs Présidents, mais les favoris n'étaient pas pour. En prétendant que, contrairement aux avis, le pouvoir ne se partageait pas. Le Pouvoir on l'a à vie !
Donc, je ne fus que Secrétaire d'Etat, car tous les postes d'Armoire d'Etat étaient déjà distribués aux plus Gros, des normands le plus souvent. Mon secrétariat était celui « des petits espaces vides de rien ». J'y fis toute ma carrière, sans y trouver un seul truc qui aurait pu y trainer par inadvertance. Merde, quand c'est bien vide, c'est bien vide et c'est pas bien !
Merde en effet, si j'avais su, je serais resté bouilleur de cru, il y avait des avantages en nature.
Excellent texte ! ... Tu aurais pu faire chef de cuisine à l'élysée, l'ancien a démissionné. Les jeunes présidents y mangent tous chez MacDo, c'est bien connu.
· Il y a plus de 3 ans ·daniel-m
Surtout pas , la cuisine je maîtrise.
· Il y a plus de 3 ans ·Pour sauver la France, il faut un profane candide aux yeux neufs à la coque. :o))
Hervé Lénervé
tu aurais pu prendre un porte-feuille qui traînait par inadvertance
· Il y a plus de 3 ans ·vividecateri
Pense-tu, les ministre sont tellement avares, qu'ils s'attachent à leur portefeuille pour ne pas le perdre. ;o))
· Il y a plus de 3 ans ·Hervé Lénervé
Attendre qu'un vieillard casse sa pipe, c'est un peu raté, vu qu'à présent on les prend au berceau !!
· Il y a plus de 3 ans ·Louve
La mort subite du nourrisson Président, alors ! :o))
· Il y a plus de 3 ans ·Hervé Lénervé
L'homme politique dégoûte et le bouilleur de cru fait des gouttes.
· Il y a plus de 3 ans ·yl5
c'est véridique, dans ma période retour aux sources, j'ai failli être bouilleur de cru, l'as tu cru ? :o))
· Il y a plus de 3 ans ·Hervé Lénervé
Pas facile d'être khalife à la place du khalife !! ;))
· Il y a plus de 3 ans ·kephas
Iznogoud ne dément pas. :o))
· Il y a plus de 3 ans ·Hervé Lénervé