Moments d’été
wen
Puisque l'on me reprochait en privé de ne pas être assez licencieux ici même, voici une autre petite fantaisie estivale.
Ainsi, puisque c'est l'été, soyons légers !
Ce n'est pas un poème, j'en suis bien incapable.
Juste un exercice de style qui m'intriguait. A vous de me dire.
Ma chère et tendre aimée,
Je ne sais ce qui me fait jouir le plus.
Car vous êtes un hommage à tous les sens,
Vous les sublimez, vous les rendez exquis.
Lorsque vos jambes s'éloignent doucement l'une de l'autre,
Me laissant voir votre antre moiré d'une humidité scintillante,
Mes lèvres se posent sur les vôtres avant que ma langue ne les fissure.
Pour atteindre, enfin, le petit interrupteur électrisé,
Epanchant votre suffocante attente intime.
Mes doigts vous découvrent,
A chaque seconde votre peau me hante.
Ma langue glisse entre vos cuisses chaudes.
De votre pubis doux à votre orifice le plus petit,
Le voyage est interminable et cruel.
Inutile de lutter, votre corps et votre âme sont inondés.
Reprenant votre souffle parfois, comme un éclair, vous conjecturez.
Comment est-ce possible ?
A-t-on déjà vu un homme avec deux langues et trois mains ?
D'où vient le plaisir ?
De mes doigts, de ma langue, du clitoris ou du creux de vos fesses.
Ou peut-être est-ce l'entrée de votre fente.
Qui s'en soucie ?
Reprendre pied devient nécessaire.
Alors, d'un geste expert, c'est mon gland qui disparaît
Dans votre bouche tiède et licencieuse.
Vos doigts enserrent mon vit et le branle,
Tandis que votre langue met au supplice le bout de ma hampe,
Tendrement enveloppée par vos parois buccales.
Vos lèvres coulissent, vos joues se creusent, vos doigts se serrent et glissent.
Nous abandonnons nos esprits au bord du chemin et continuons,
Insouciants et dissolus.
Enfin c'est la déflagration.
Votre ventre explose et le plaisir irradie.
Chaque parcelle de votre être demande grâce,
Récompensée de votre ardeur par ma semence répandue.
Vos seins sont tatoués de mon jus chaud,
Et votre langue recueille les perles échouées au bord de vos lèvres.
Ecume iodée d'une marée irrépressible
Tant attendue et désirée.
Mes doigts portent à mes lèvres
Le goût de votre intimité suave.
Vestige d'une jouissance cristalline.
Nos lèvres se cherchent, nos langues se mêlent,
Pour partager le goût de nos délices aux fragrances enivrantes.
Caressés lascivement par le soleil d'été et la brise légère,
Il ne reste plus alors qu'à reprendre vie.
Ou bien, peut-être,
Attendre un peu.
Et bien voilà ! C'est fait. Coming out érotico-littéraire.
· Il y a plus de 10 ans ·N'est ce pas bon ? N'est ce pas beau ?
Comme de se dénuder sur une plage déserte...
J'aime la douceur ou la virilité de certains choix de mots. Rougis de leur véracité.
Et soupire d'aise à l'ensemble.
♥
Julie Huleux
Coming-out, coming-out... pas plus que ça non plus même si c'est quand même différent de ce que je publie... sur wlw, en effet.
· Il y a plus de 10 ans ·;-)
Merci de ton passage et de ton commentaire.
wen
Reprendre vie, reprendre son souffle après une telle lecture. Ou bien attendre un peu..., rêver qu'il prenne vie ? J'aime cher Wen
· Il y a plus de 10 ans ·Isabelle Leseigneur
Merci beaucoup Isabelle d'être passée par ici.
· Il y a plus de 10 ans ·Tout le plaisir est pour moi si tu aimes.
wen