Mon petit bonhomme

Mon petit bonhomme

Mon petit bonhomme, mon trésor,

Pas plus haut que trois pommes, comme je t'adore.

Tu es mes matins, ceux que je préfère,

Un tendre câlin, blottit contre ta mère.

Ton regard sur moi, jamais par hasard

Me rend pleine d'émoi, ouvre des tiroirs.

Tes mots sont une chanson, quand tu me dis «je t'aime»,

Sans façon c'est un poème.

Mon bébé adoré, ne grandis pas trop vite,

Reste celui que tu es, mon acolyte.

Un petit homme, un beau garçon,

Tendre comme un chewing-gum, doux comme un bonbon.

Tu joues les voyous, l'enfant mal élevé

Mais au fond tu es un joujou que l'on veut protéger.

Ta tétine, qui m'embête,

Te fascine, et tu lui fais la fête.

Quand à doudou, n'en parlons pas,

Pour toi il est tout, et plus que moi.

Tu lui fais subir tes facéties,

Avec toi c'est sûr, jamais il ne s'ennuie.

Un peu cow-boy, très chevalier,

Parfois destroy, pas très cavalier !

Mais c'est tout ce qui me plaît,

Ta dérision, ta bonté, tes diversions, ta générosité.

Et lorsque tu es fatigué, que le soir tu t'endors

Sur le canapé, j'ai très envie de te cajoler.

Alors quand tu seras grand, mon petit bonhomme,

Pour moi tu seras toujours mon enfant, celui de  mes albums.