Monsieur Schmoll

Eddy Mitchell, de son vrai nom patronymique, Jean-Baptiste Poquelin n'était pas né pour être célèbre. En effet, les Poquelin étaient tous dans le BTP de père en fils. Mais Le petit Eddy, lui, voulait, tout petit déjà, devenir chanteur. Il le devint, mais ne fit guère de prédictions fiables. Il n'accéda  jamais au titre de maître-chanteur de vynil.

Son groupe  « Les chaussettes sales » marqua proprement les esprits crados et contribua à perfectionner l'élaboration des lessives liquides en machine à tambour et trompettes.

Il entama ensuite, subséquemment après, une carrière, à la pioche et à la dynamite, de chanteur solo crooner rocker avec le succès qu'on lui connaitra par le passé, plus tard. C'est donc en 1854 qu'il prit le nom d'Eddy Mitchel, car celui D'Eddy Piaf était déjà pris.

Il ne composait pas ses musiques lui-même, il les laissait à des ghostcomposers qui effrayaient les enfants, mais il écrivait tous ses textes avec un Mont Blanc électrique à gaz faux-cils. Nous lui devons ainsi quelques tubes de danse teethfrice s'y pique, inoubliables, tel «  Ma pomme, c'est moi et pas un autre zig ! »

Amateur éclairé de cinéma, il s'initia au job d'acteur et fut remarqué pour sa bonne prestation dans «  Coup de cochons » au côté d'Alain Delon, auquel il vola la vedette, si bien que plus personne ne se souvienne qu'il y ait même joué, le Delon, même de loin.

Pour être tout à fait honnête, c'est Delon qui déclina le personnage de Nono dans la distribution, sous prétexte qu'il ne serait pas crédible dans un rôle d'un débile de la tête.

Depardieu font quatre, refusa également le rôle sous prétexte qu'il était trop gros. Il préféra jouer dans un remake de Laurel et Hardy, malheureusement, au même titre que tous, il confondit les prénoms et interpréta le maigre, après trois ans de régime au pain et à l'eau, la pauvre bête !

Maintenant, Eddy Mitchell ne fait plus grand-chose, il a déjà du mal à faire son lit. Il fit tout son dernier concert en tournant le dos au public et en pestant que ces fans  soient venus si peu nombreux et protégés dans des caissons d'amplis Marshall, anti-attentats.