Mourir avec le ciel
la-tete-en-neige
Aujourd'hui par exemple, j'ai l'impression d'être un mocreau de vide, articulé de craie grasse, creusée, seches, poudreuse, tordue, entrecroisé de pierre. Un bout de guimauve dans une boite de fer. Cracha de volcan, les doigts amputés d'une fée, un rien dans un tout, un tout dans un rien du tout. Une image qui baise avec une mélodie qui pisse dans un violon en carton, et moi, tapis dans le carton trempé, bouillie de sal papier marron, je m'observe, à trembler, comme une feuille en train de fondre, dans l'humidité et l'oubli glacé, et cherche à m'allonger, parallèle à la chutte des larmes du ciel, pour mourir pendu, au son des averses.
Traduction matérielle des mots de l'esprit. Beau.
· Il y a plus de 13 ans ·cerveau-lent--2
J'aime bien ce court texte mais pourquoi ne pas supprimer la ponctuation ? Je vois bien une seule phrase-texte déroulant ses syntagmes comme un ver déroule ses segments. Une phrase comme un être vivant, où l'on entendrait le coeur des mots palpiter, où la texture de la phrase miroiterait en reflets irisés à mesure que la caravane des mots épouse les sinuosités de la page blanche.
· Il y a plus de 13 ans ·saint-james
Belle énergie des mots pour dire ces maux-là...
· Il y a plus de 13 ans ·Gisèle Prevoteau
Quel programme!
· Il y a plus de 13 ans ·Marcel Alalof
c'est MAGNIFIQUE.
· Il y a plus de 13 ans ·reckless
Il tue ton texte X) !! GÉANT le smic !!
· Il y a plus de 13 ans ·la-tete-en-neige
un prout
· Il y a plus de 13 ans ·ça arrive ..:-)
ristretto