Never Too Much

chloe-n

Des chanteurs mythiques aux albums qui le sont tout autant, difficile de faire un choix tant les compilations qui regroupent leurs tubes pullulent les bacs. Oui, je dis «bac» parce je parle à l'ancienne. Nostalgiques de old-school, cet album est pour vous.

Imaginez que vous êtes à une soirée où l'ambiance ressemble à un soufflé qui ne prend pas. Mettez ce grand classique de la funk et dès les premières notes, vous verrez que l'ambiance va vite changer : les têtes vont commencer à hocher, les sourires se dessiner sur les visages, et une soudaine envie de bouger son corps va se faire ressentir. Qui n'a jamais dit : «P… qu'est-ce-que c'est bon… » en entendant Never Too Much ?  Eh oui, du bon son à l'ancienne, on n'en a jamais assez.

Never Too Much, c'est aussi un album de funk, de R&B, de soul, avec une basse bien présente (devenue secondaire au niveau sonore de nos jours). Le talentueux bassiste, Marcus Miller est présent sur de nombreux titres. Ne ratez pas l'intro de She's A Super Lady.

Sur ce troisième opus, quasiment composé par Luther Vandross, on redécouvre cette voix chaude et douce (qui a séduit des artistes comme David Bowie ou Bette Midler, à ses débuts) sur Don't You Know That ?, You Stopped Loving Me ou A Home Is Not A House, la reprise de Dionne Warwick. Il en a fait une version plus soul et deux fois plus longue que l'originale. Et ça fonctionne.

On regrette juste une chose. La présence de… seulement 7 titres sur cet album.


Luther Vandross - Never Too Much - 1981

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