New- York en courant !

brigitte-baspeyras

chutt!!!!!!!!!! il faut rien dire! mais 50 ans ! et le faire!

                                                     New-York !

  Carte postale ! Ce matin, mystérieuse !

Préparée d'avance… étiquette pré-imprimée, juste deux lignes issues du

                                French- Morning » non! c'était encore le News Yorks Times!

 le net n'était pas développé!


                Je lis juste           

                 « place: 12982, net time: 4:14:36!!! »

                                         Énigme !

                        Qui est à New-York ?

                Qui m'envoie ce mot succinct ?

Avec juste une belle vue de New-York ? 

Je reste un peu sidérée !!!!!

                                                l'aurait-il fait ?

« Il m'avait juste dit, vouloir prendre sa vie en mains, quelque part

                             « emmerder » les autres, mais , surtout exister pour soi-même. »

Après avoir donné aux autres la meilleure partie de son existence, sans même que ceux-ci s'en aperçoivent.

A l'aube de ses cinquante ans, il avait dit son envie « d'ailleurs »,

                                          pas pour fuir, mais pour exister !

Faire face aux regards,

                       faire quelque chose de tellement surhumain,

                                              qu'ils ne peuvent imaginer…

                  . Au départ, c'était pour défier, puis il s'est accroché, 

                    s'est approché du désir et là, est naît la force et le courage de tout faire pour y parvenir !

C'est comme un peu : « t'es pas cap ? »…..puéril, mais si efficace !

Se vaincre et aller au-delà de soi-même !"


" Depuis cinq ans, il se prépare, ne dit rien, s'associe avec deux amis, entraine, prépare en catimini une cagnotte, se procure un visa, s'inscrit, réserve, calcule et rêve ! 

Un petit contretemps, et de trois amis, ils ne sont plus que deux !

Voilà Roissy, un matin de novembre ! Le décollage vers le défi, seul, devant lui-même, l'aboutissement, cinquante ans, voir New-York, en courant !!

L'arrivée à JFK, les douaniers un peu suspicieux, prendre le bus pour aller à l'hôtel, dont le nom est « Maison » !

Là, juste prendre un instant, pour téléphoner à la famille : 

« Je suis à New-York » !

Rapide, clair, énigmatique !

C'est le soir à New-York !

 Le restaurant italien, se révèle hors de prix pour un simple plat de pâtes.

Puis le STARDUST…  le lendemain, plein de surprise, les grosses salières avec du sel qui sucre  Et sur les rampes entre deux banquettes  dansent des jeunes filles en quête de pourboires !

Pour se nourrir, il cherche l'hyper marché de nourriture, où l'on se sert sur un plateau, des montagnes de plats, fruits ou salade, viande ou autre selon les pays, c'est immense, pas de prix, aux articles ! Chaque rayon a ses spécialités, on est à New-York ! Japonais, français, chinois, américains, et j'en oublie !

Une surface immense !

En fait, chose bien américaine, on pèse son plateau, la nourriture est vendue au poids, pas de calcul, c'est astucieusement économique, rapide, et tellement surdimensionné !

Il fait soleil à New-York !

On approche des organisateurs du marathon 2003 ! Là, on sent les tensions, les cœurs, les participants heureux mais si étourdis !

Les dossards distribués, prêts, individualisés, la puce pour chronométrer, un drapeau français !!!!!!!!! Il à son  prénom en caractères énormes ! (pour que tous les spectateurs puissent lire ! les français sont adorés à New-York !)

L'ambiance d'une veille de fête, avec  un nœud dans le ventre, la foule silencieuse, les milliers de drapeaux, car en attente du lendemain,

Au loin, la Statue de la Liberté !

La nuit se pose sur New-York !

il faut attendre…

En bus, il visite la ville, avec un émouvant passage au « Ground Zéro », les yeux se frisent, le cœur bat…il se grise, là….l'aboutissement de ces cinq années d'effort ! C'est magnifique…..réel…et fort ! Il doit rentrer dormir, car demain …..

 

Le jour se lève sur New-York !

L'heure arrive, le point de départ sur l'ile peuplée de quarante mille personnes en attente, dans le carré de Staten-Island !

Un coup de canon ! Par vagues de mille, ils s'élancent,  37 000  doivent partir avant.

Le Verrazano Bridge, trop serré, il ne peut courir encore !

Les new-yorkais sont enthousiastes, les français remportent un franc succès ! Dans les quartiers, ils crient les noms inscrits sur leur ventre, « go, You ! Tell me, You ! »

Ils sont chaleureux et admiratifs, lui, est comme ivre !

 Il est allé jusqu'au fond de lui-même ! Enfin, au vingtième mile l'entrée dans la première avenue ! La magie opère ! Il peut courir,

 C'est un final terrible, douloureux, si fort et beau !

Dans central Park, les new-yorkaises accueillent les coureurs à la mesure de leur ténacité. Au bout, la ligne, à franchir, défi relevé, souffrance, larmes, sueurs….

Il se couche, dans l'herbe jambes levées contre une barrière, bientôt imité par de multiples adeptes de toute nationalité !

Les yeux  chavirent ! La médaille est donnée ! Son temps….

 Rendre la puce ! Le temps, de savourer !!!!!!!

Déambuler dans New-York, médaille autour du cou, fièrement portée, recevoir les éloges et les sourires, des habitants, c'est l'aboutissement.

Le soir, il se couche songeur et heureux, mais, il envoie quelques cartes postales, juste l'adresse, son rang, et son temps !

 

Le jour se lève sur New-York !

C'est une balade en solitaire, au hasard des rues.

 Il veut essayer....juste ....

 Pour « voir comment ça fait »,  le métro, mais, aucune différence sensible !

Les taxis jaunes…légendaires et filmés tant de fois…..

Au coin d'une rue, un orchestre de rock, l'attire, c'est bon enfant, de qualité assez rare, les gens sont assis, certains même dansent… il est envahi, les personnes sont gaies…

 

Assis sur un banc, il aspire New-York, une dame s'installe, ils tentent quelques mots, pour s'apercevoir au long de leur échange, qu'elle avait habité à Bordeaux !!!

Et oui ! Une new-yorkaise à Bordeaux ! Elle y travaille !

Sa marche reprend, il veut aller voir le porte-avion musée,

Il y a, il le sait, l'avion le plus rapide au monde. Le voici, c'est Black Bird », avec posé sur son aile, un merle ! (black bird, sur Black bird …… photo saisissante)

A l'angle de  (je ne saurais dire les noms des rues !)   Il est happé, un homme coiffé d'un chapeau texan joue de sa guitare ! Nu, entièrement, il est là ! Chantant, été et hiver par n'importe quel temps, il est entouré de badauds, c'est New-York !

 

Le soir tombe sur New-York !

Sur une place en mosaïque, dans un cercle, hâtivement, s'installent, bougies, fleurs et sur les pavés colorés, un attroupement se forme, spontané, calme, ils s'assoient. Étonné, il s'arrête ! En fait, ils commémorent en douceur et chaleur la mort de John Lennon ! C'est émouvant, simple, de tristesse. Les newyorkais sont attachants !

Pour son dernier jour à New-York, il désire visiter le musée Guggenheim et ses collections magnifiques !

New-York est calme, le soleil éclatant et bas, pour un mois de novembre, il se couche, tour à tour face à chaque avenue ! On peut suivre sa course à New-York !!!!

Chaque seconde, le soleil illumine chaque ouverture ! Marathon dans les rues !

Le soleil fait son show ??Chaud à New-York…..en novembre !

Il faut retourner à l'hôtel « Maison »….refaire sa valise, pleine de souvenirs, retrouver son ami, et fermer les yeux sur son rêve réalisé pleinement !

Prendre le bus, vers JFK !

Acheter « French-morning  », et « the New-York times » …..Relatent son Marathon !!!!!!!!!!!!

S'ils savaient……..comme les années passées à se préparer furent lentes ! Et dures !

Mais, être à New-York…..et avoir surpasser sa vie !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Pour lui, c'est l'aboutissement…………..

Dans le bus, il entend, 16 Gi's are killed » !

Le temps est gris sur New-York !

Il va pleuvoir sur New-York !!!!!

Le retour, encombré par voisin obèse et peu délicat, se passe à merveille !

Roissy, est maussade… il faut revenir à maison, et à sa vie bien française !!!!!!!!!

 

Du défi du départ, il a fait un désir, se prouver à lui-même qu'il était vivant !!!!!!!!!!!!!

Pour ses cinquante ans !!!!!!!!!!!!!!

Les souvenirs restent…………paupières fermées, il rêve toujours à New-York !

Les photos sont saisissantes !

Mais….je n'ai pas la place de vous les montrer,

Black Bird sur Black bird!!!!! Image magique !

Les rues, les passants, les rencontres et le soleil qui fait une sérénade à chaque avenue !

Un jour……………………….je vous les enverrais !

découvrir New-York! au pas de course! voir tout! et avoir..............réalisé!

son rêve, et maintenant..............avoir cinquante ans!!!!!!!!!!!!!!!

seul, surtout seul!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

les rues vides, à New-York!!!!!!!!!!!!!!!!!!

à paris en rentrant, il a repris ................son métro, son boulot, sa famille, et ses ..............obligations............

mais ..............vrai! 

sous ses paupières!!!!!!!!!!!!!!

il y a ................l'extase!!!!!!!!!!!!!!



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