Nuits Fauve aux Solidays
flemingrob
Les critiques adulent, assassinent, encensent, lynchent… Phénomène musical dans le paysage francophone ou énième comète façon groupe pour adolescents pré pubères, le débat est lancé via médias interposés dont le seul point commun est l'absence de demi-mesure dans un sens comme dans l'autre.
Du haut de mes bientôt quarante piges, bercé aux sons des Bérus, de Miossec ou encore de Mano Solo, mes oreilles sont censés être éloignés du cœur de cible médiatique de ce fameux « spoken word ». Pourtant depuis que les premières mesures des fameuses « nuits fauves » les ont emplis plus d'un an auparavant grâce aux découvertes musicales du Mouv', l'effet de fascination fonctionne à merveille.
Profitant de leur passage aux Solidays avec ma chère et tendre, l'occasion est belle de se faire une idée plus précise sur ce collectif qui remplissait les salles avant même d'avoir commercialisé le moindre album. Déjà, dès l'entrée du festival, quelques t-shirts et quelques rumeurs dans les files d'attentes tendent à prouver que le public sera au rendez-vous malgré la concurrence de Disiz, programmé à la même heure à l'autre extrémité de la manifestation.
Afin d'avoir une place correcte pour assister à l'événement, nous arrivons donc une demi-heure à l'avance laissant –M- finir d'enthousiasmer le public de la grand scène. Et pourtant, malgré cette précaution, « ils » sont déjà là en nombre. Le fameux public de Fauve : jeunes pour la plupart voir très jeunes pour certains (ma dulcinée me faisant justement remarqué que nous pourrions techniquement être les parents de la majorité présente achevant ainsi de me miner le moral), approximativement autant de filles que de garçons et, surtout, proches de l'adulation béate. Proches des groupies moqués dans le grand journal lors des concerts des One Direction ou de Céline Dion, j'imagine sans peine, les cris hystériques « Faauve !!!!!!!!!!!!!! » qui vont fleurir d'ici quelques minutes.
Sur scène, le decorum se met rapidement en place. Le visuel, déjà très présent dans les albums, emplit l'espace. Indéniablement, les moyens sont là et le professionnalisme semble de mise. Encore une incongruité pour un groupe aussi jeune à l'opposé des formations de bars qui ont, quelquefois, bien du mal à franchir le pallier des grandes salles ou des grands événements quand le succès pointe le bout de son nez. Chaque test de son entraîne une crispation supplémentaire et inlassablement nous nous retrouvons entassés comme des sardines comme le dirait le saltimbanque de France télévisions. Une midinette filme déjà la totalité des préparatifs avec son smartphone dernier cri me laissant totalement dubitatif devant l'intérêt d'une telle action. Ma douce, d'humeur taquine, me murmure un « papy » à l'oreille devant mon air pantois et, globalement, il n'est pas tout à fait faux que je me sens un peu comme Jean-Pierre Bacri dans Violetta.
Puis, le concert débute enfin ! Les traits des membres jamais montré dans les médias restent en contrejour du logo du groupe omniprésent. Une énergie folle s'empare de la scène. Les titres s'enchaînent, le son est bon, les paroles fortes et prenantes des albums envahissent l'atmosphère même si le tempo est beaucoup plus rapide que sur les disques. L'énergie est communicative ! Les bras se lèvent, le public reprends en cœur, seule ma voisine tente désespérément de tout filmer sans profiter du moment. Le culte de cette société où l'image est plus importante que l'émotion.
L'apothéose arrive enfin sous la forme du fameux « Blizzard », le public est en liesse, le chanteur harangue la foule… « Tu nous entends le blizzard.. » et comme dans un stade de foot, tout le monde se met à avoir des pulsions subites d'emprunter des voies peu naturelles. Une dernière reprise du refrain au milieu de la nuit et les lumières s'éteignent. Le collectif salue une dernière fois son public avant que celui-ci ne l'abandonne rapidement pour migrer vers un autre groupe, plus ancien mais également en pleine période hype, Shaka Ponk.
Pas de déception au final même si la conscience politique des Béruriers, la rage de survivre de Mano Solo ou les passions éthyliques de Miossec qui ont peuplé mon adolescence ont laissé la place à des hommes gris qui chantent banalement le quotidien. Mais que voulez-vous, je suis un vieux con !
Un vieux con qui aime de la musique pour adolescent pré pubère.
Bravo,pour ce riddim,au tempo bien vivant,et vivifiant,
· Il y a plus de 10 ans ·AAHH,la Muse,Hic,sans marge,j aime moi aussi,la Savane
du Collectif Fauve,ettt,plus d une ligne encre,craie,sur leurs titres,tel,tel,,Haut les coeurs,,ou ,,Saint Anne,,quand
a Monsieur Mano Solo,ma foi et My Good,en lacet,SHALALA,
que dire,sinon nottt,thé,de la sève indélébile,ettt,même,
par,foi,(pour de faux,mets mais Hyper vrai quand même,
vers,SET,une tite larme d encre,sur des pochettes dé,C,D,mèmes moint Jaune,nid,mais tapis,dé,di,Cat,SAEZ,
dans une FNAC,Berruyère inn Bourges,(s invite la nacelle d autres dédicaces,et même le pitch d un texte
concert,en Suisse,idée de participer a ce Concours,
main,ce,z,UT,ce n est point récent,c était il y a au moins,
sinon plus,15 ans,et avant tout cela,souvent je me dis,
a l ado,point de Youtube,ettt les jeunes d aujourd’hui,
SI,un tantinet curieux,mon Dieu,que de trésors pour les
paumes,mot,et les thyms,PAM,je plains ceux qui,(Oui Oui,j en ai croisé sur les rhésus Sceau,si,O,des jeunes sans age,a la fade cultiure,juste Nike,O,CO,p,O,la seule
Musique qui les fascine,pardi,une Rouge,geai,au pas Rangers,cadence,c,éé,bref,grand bien leur face,leur tit
trip un peu tord boyaux,
Encore Bravo,ettt Merci pour ce cire,Rééé,tit Texte,
Bonne soirée,toute nappe,carreau,tel tel,une Mano,tite
Song,,Les petits carrés blancs,,.
Fil,Hip,Oohhh, 18 Rockin Cher
je n'avais jamais entendu parler de ce groupe (et oui, je fais partie de la génération des vieux c ... et encore plus) mais après avoir lu votre texte, je suis allée les découvrir sur Youtube.
· Il y a plus de 10 ans ·Je resterai une vieille c....oui, j'ai même largement dépassé la barre de la quarantaine, la musique pour adolescents de cette génération virtuelle qui ne vit qu'à travers un écran n'est définitivement pas mon trip. J'ai besoin d'émotions, de réalité, de vie.
Mais au moins ce soir, je m'endormirai un peu moins bête, même si sur Fauve je me sauve ;-)
akhesa
Vous savez, ne pas aimer Fauve e fais pas de vous une vieille c****. C'est votre droit. Eux-mêmes sont étonnés d'avoir un public aussi grand en fait. Puis je voudrais ajouter que beaucoup de jeunes lycéens ne connaissent pas Fauve ou n'aiment pas ce collectif.
· Il y a plus de 10 ans ·Par contre, la curiosité qui vous a pousser à écouter leurs chansons vous éloigne définitivement d'une vieille c****, je vous assure ! C'est même très bien en fait.
ju1139