Odieuse relativité

Aloysius Isidore Dambert D'eaucloret

La relativité est une ivresse totale et si cruelle. J’ai la sensation étrange issue de ma certitude qu’il n’y a pas de certitude.
La relativité des choses est d'une ivresse totale et si cruelle. J'ai la sensation étrange issue de ma certitude qu'il n'y a pas de certitude. J'ajoute que de toutes les sources d‘énergie, la chaleur humaine est la moins coûteuse et elle me manque cruellement. J'ai essayé d'être franc mais je pense que j'aurais dû permettre à l'autre de l'être. À force d'être libre, je crois que l'on finit par être seul, si seul, tout seul. Je vais tenter de savoir perdre mes illusions pour me garantir de conserver mes rêves … Il ne reste plus qu'à me reconstruire, j'aimerais être soutenu et non jugé.

J'ai été bien avec toi, me voilà si mal
Tu es si près de moi et toi pourtant si loin
Je pensais compter et je suis qu'un moins que rien
Asile de ton cœur et toi tu voudrais m'y voir
Histoire d'une vie qui se finit sans lendemain
Mon soleil c'est toi, tu m'as plongé dans le noir
Je pensais te toucher, je t'ai piqué au vif
J'ai des qualités, tu me renvoies mes travers
J'étais à cœur ouvert, tu me l'as arraché
Je te ressens si fragile dans ta dure froideur
Tu me refuses la parole, à moi reste les maux
Tu enflammes mon cœur, je suis du feu sur ta peau
Tout était ouvert et vite tout s'est refermé
Les mots étaient libres et rien ne sera plus dit
Hasard, tu piles mon âme, je prends tout dans la face
Je ne suis pas un cadeau, plutôt un fardeau
J'adore ton rire, j'ai un silence insupportable
Mon coup de foudre suivi d'un coup de bambou
Si dur de te voir encore et d'être invisible
Tu m'as rendu à la vie et tu m'enterres vif
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