Parfum
Susanne Derève
Il suffirait d'un mot
Lait fleur
enfant mémoire
Il suffirait d'un son
le do nu du dormeur
Et le si de silence
Il suffirait la nuit
de franchir le miroir
dans une douce errance
de flâner en chemin
de cueillir dans le noir
une rose sans tain
et dans un vertige soudain
il suffirait d'un mot
qui nous dirait
parfum
Illustration : photo Robert Mapplethorpe
Il suffirait d'un souvenir olfactif, très joli poème, merci Suzanne
· Il y a plus de 5 ans ·marivaudelle
Merci beaucoup
· Il y a plus de 5 ans ·Susanne Derève
jolies notes
· Il y a plus de 5 ans ·mada
do(s) : une réminiscence de l'expo dos du Musée Bourdelle
· Il y a plus de 5 ans ·Susanne Derève
Une douce fragrance qui passe...que l'on voudrait retenir. Une sensation de son, d'image...
· Il y a plus de 5 ans ·Louve
Merci ... tout éphémère ..
· Il y a plus de 5 ans ·Susanne Derève
Impossible d'imaginer ce qui peut se cacher sous l'économie des mots
· Il y a plus de 5 ans ·Alain Balussou
Choisir le bon parfum... Mais ce n'est qu'une fois dans la vie... Peut-être des guerres auraient pu être évitées !
· Il y a plus de 5 ans ·Gabriel Meunier
C'est le battement d'aile du papillon ?
· Il y a plus de 5 ans ·Alain Balussou
peut-être... mais l'expression a fait florès...
· Il y a plus de 5 ans ·Gabriel Meunier
Une aile de papillon , ça me rappelle une digression que j’avais faite sur un texte de René :
· Il y a plus de 5 ans ·Ne pas froisser l’air avec des certitudes
Se garder immobile
Pour tenter de saisir la plus infime vibration de la lumière
le plus léger flottement dans l’air
le froissement imperceptible d’une aile de papillon
dont l’onde se répercute et fait vaciller un pétale
une corolle tremblante
poudrée d’un jaune cendre d’étamines
et pas de certitude qu’il s’agisse d’une rose
Susanne Derève