Patrick. Nous, on t’aime !

Hervé Lénervé

Inspiré d’une chanson bon enfant, limite fœtus de Patrick Sébastien par la barbichette.

« Allez, viens voir un petit coup à la maison,

Y'a des godes, des préservatifs, du saucisson.

Le premier à la partouse, gagne un cochon garni

Allez, y'a pas d'mal à se faire du fric, ici et maintenant, pardi ! »

***

Oui, c'est con ! Mais c'est festif. Ça remue, ça balance dans les chaumières. T'aurais dû voir, la mémé qui dansait avec son dentier, faute de partenaires. C'était la fête dans la tanière.

Vous me direz, certes, est-ce un tort d'abêtir la classe laborieuse plus qu'elle ne le soit déjà ?

Je dis cela sereinement, car je suis moi-même de cette classe laborieuse de galères de misère. Je me suis élevé en montant mon Entreprise Internationale, grâce au montant de l'assurance vie de ma femme. Que d'ascensions du bois, pour en sortir !

Une pensée émue, à ma chère et tendre compagne disparue trop tôt. Partie si jeunes, dans des circonstances suspectes. Aussi, a-t-on idée d'être si riche ? C'est  pernicieusement incitatif, limite provocation !

Bref, voilà, tout ça pour dire, que je ne sais pas que trop penser de Patrick Sébastien, donc, je n'y pense pas.

Signaler ce texte