Petit Tom deviendra grand.

C'est à trop marcher un pied devant l'autre qu'on oublie de se faire le mâle. C'est la course à l'amour, la chasse au papillon : viens là que j't'attrape, bouge pas que j't'étripe. On se cherche deux trois ans, toujours un peu déçu de finalement se trouver au bout d'un temps, alors on arrête de jouer et on se décide grande personne.

Le petit Tom a choisi d'écouter les belles Dames. Il a décidé de grandir avec une histoire pas bien méchante, le temps de réaliser que Lola ne mordait pas, que c'est à peine si elle sortait les griffes.  Bien sûr, ils ont joué le temps qu'il fallait pour oublier de se battre, ils ont cru que l'amour était beau et les amoureux intouchables, que l'ennui allait s'envoler et la passion décoller. Tom n'a jamais été brillant je crois, juste une belle gueule et la chance qu'il faut pour vivre avec un cœur archi-faux.

 Les débuts de notre petit Homme n'ont rien de romanesques ; quelques coups de riens et beaucoup trop d'histoires de seins, le passionné des livres déchirés se plaisait dans des pages immaculées.  Il avait certainement raison quelque part, une prise de risque moindre contre l'absence de brûlure, n'est-ce pas là ce qu'on vous apprend dans les manuels d'histoires ? Emma et manuels, une coïncidence qui ne trompe pas, une encyclopédie amoureuse et la rousse qui nous fascine. TomTom et voilà qu'il joue sur les maux, comme si c'était facile de le faire maintenant plutôt qu'en face du grand méchant fou. 

Viens là qu'on dérape, bouge pas qu'on s'éclipse. Il n'y a rien à comprendre quand tout est perdu.