Poème : Occasum solis

Paul Stendhal

Occasum solis


Quand luit l'astre du jour à l'orée des nuages,
Dans un dernier soupir, vers de lointains rivages,
Par un ciel flamboyant, il s'en va lentement,
Sur la voie étoilée des feux du firmament.

De ses reflets dorés en orbes de lumière,
Cercle d'or au milieu de la sphère armillaire,
Son auguste éclat, fuit, dans la nuit profonde,
Laissant l'Homme orphelin, de ce roi du monde.

Comme la rose éclose, vit, meurt, et se fane,
L'ocelle de cristal, livre son coeur diaphane,
Voguant d'un jour l'autre, de la vie, son destin.

Par delà les confins, en veillant sur notre âme,
Il rêve notre nuit, de sa puissante flamme,
Céleste séraphin, qui luit chaque matin.

© Paul Stendhal




  • L'art et la manière de rendre un splendide hommage à cet astre. C'est de toute beauté ! Merci Paul , je t'embrasse bien Amicalement

    · Il y a presque 4 ans ·
    W

    marielesmots

    • Bonsoir marielesmots,

      je te remercie de ta lecture, de ton appréciation, de ta note, et de ton coup de cœur, qui me font un immense plaisir.
      Mon commentaire à Jean-Baptiste, pourrait s'appliquer au tien, et le poète s'incline.
      Je te remercie d'être une fidèle lectrice de mes poèmes, et, je te souhaite une bonne fin de journée dominicale, dans la Paix de l'Esprit, le Bonheur du Cœur, et le repos de l'Âme !
      je t'embrasse bien amicalement.

      Paul Stendhal
      C.E. le dimanche 14/06/2020

      · Il y a presque 4 ans ·
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      Paul Stendhal

  • Un grand texte qui répond définitivement à la question entêtante de l'épistémologie : est-ce que le Soleil se lèvera demain ? Votre réponse poétique est meilleure que celle des arguments.

    · Il y a environ 10 ans ·
    Lf c line orig

    jean-baptiste-machen

    • Bonsoir Jean-Baptiste,

      Comme vous le précisez avec une telle maestria, entre l'héliocentrisme Copernicien, et la philosophie Platonicienne, il y a fort heureusement, le mythe Orphique Camusien !
      Je vous remercie sincèrement pour cet élogieux commentaire qui m'honore tant.
      Au plaisir de vous lire.
      Bien amicalement.

      Paul Stendhal

      · Il y a environ 10 ans ·
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      Paul Stendhal

  • Comme c est beau.

    Merci

    · Il y a plus de 10 ans ·
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    Helene Bartholin

    • Bonjour à vous Doundoune,

      Je vous remercie de votre très gentil commentaire.
      Au plaisir de vous lire.
      Bien cordialement.

      Paul Stendhal

      · Il y a plus de 10 ans ·
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      Paul Stendhal

  • Bonsoir Paul,

    Me revoici après quelques péripéties pour me connecter !
    Et c'est avec grand plaisir que je relis tes admirables textes.
    Continues à nous charmer.
    A bientôt. Bisous

    Nicole

    · Il y a plus de 10 ans ·
    Version 4

    nilo

    • Bonjour Nicole,

      Je suis bien heureux, de te retrouver ici !
      C'est toujours avec joie que je lis tes commentaires.
      Je constate que toi aussi, tu connais la famille péripétie ! ....... ;-)
      Je te remercie de ta gentille visite et de ton coup de coeur !
      Bien amicalement.
      Bisous.

      Paul Stendhal

      · Il y a plus de 10 ans ·
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      Paul Stendhal

  • Bonsoir Colette,

    Ce Seigneur des étoiles, en veillant sur notre âme, est bien le fils aîné de la Nature, et l'âme du monde !
    Merci Colette pour ta gentille visite.
    Au plaisir de te lire.
    Bien amicalement.

    Paul Stendhal

    · Il y a plus de 10 ans ·
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    Paul Stendhal

  • Cet ange bienveillant qui veille sur notre âme! Merci pour ce beau sonnet!

    · Il y a plus de 10 ans ·
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    Colette Bonnet Seigue

  • Bonjour Stephan,

    Je te remercie de ton gentil commentaire et de tes visites, toujours sympathiques.
    À bientôt de te lire.
    Bien amicalement.

    Paul Stendhal

    · Il y a plus de 10 ans ·
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    Paul Stendhal

  • Bonjour Marc,

    Voici bien là, un intéressant commentaire sur l'art de la prosodie, et je vous en remercie sincèrement. Nous pourrions disserter longuement sur l'art poétique français, et entre autre sur la codification du sonnet, mais bien vite le propos deviendrait fondamental, sérieux, très technique, et avouons-le quelque peu rébarbatif. Comme vous, j'aime cette forme de poème qu'est le sonnet, surtout je crois, pour la nécessaire concision qu'il impose. À l'instar de Théodore de Banville, que vous citez, il me plaît à vagabonder mon âme, entre le romantisme et le parnasse, en essayant d'y trouver un juste compromis, entre la lettre et son esprit;

    "L'âme des voies du coeur,
    Dame les voix du choeur,
    D'une âme en oraison,
    D'un coeur en pâmoison !"
    © Paul Stendhal

    Votre analyse sur la position du treizième vers est pertinente, mais il m'a paru plus éclatant de finir le quatorzième vers sur une note de lumière, de vie, plutôt que de le terminer par une note plus sombre évoquant la nuit. Mais j'en conviens, la disposition que vous évoquez, est également envisageable.

    Quoi qu'il en soit, je vous remercie très sincèrement de l'intérêt que vous avez manifesté, pour ce poème.
    Au plaisir de vous lire.
    Bien cordialement.

    Paul Stendhal

    · Il y a plus de 10 ans ·
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    Paul Stendhal

  • Très joli sonnet dans le style romantique qui te sied à merveille. J'aime

    · Il y a plus de 10 ans ·
    La main et la chaussure

    Stéphan Mary

  • Bonjour, poète. J'ai plaisir à lire un sonnet. Celui-ci est un peu déroutant à plusieurs titres: d'abord le système des rimes plates que vous avez adopté pour les deux quatrains est très inhabituel, de même que les rimes embrassées des vers 11 à 14, ce qui équivaut à créer, de fait, une sorte de quatrain final constitué de la fin du premier tercet et de tout le second.
    Ensuite, vous n'allez pas trouver grâce aux dogmatiques qui ont la religion du Sorgel en refusant l'alternance systématique des rimes masculines et féminines.
    D'autres encore vous reprocheraient une prosodie qu'ils jugeraient hésitante, par exemple aux vers 7 et 8 ou même vous chercheraient noise pour le "e" muet du vers 4.
    Personnellement, je prends surtout du plaisir à apprécier une nouvelle fois l'usage qui peut encore être fait de cette forme, considérée par certains comme fossilisée et tout juste bonne à faire du "pseudo-Ronsard" ou du pastiche de Leconte de L'isle. Et il est vrai que votre sonnet a quelque chose d'un peu parnassien. Quelques "beaux vers", comme "Il rêve notre nuit, de sa puissante flamme"; on peut d'ailleurs se demander si ce vers, l'avant-dernier, ne pourrait pas être permuté avec le vers 14 pour clore plus en beauté (comme le voulait Banville) votre poème.
    Cordialement.
    Marc Laroche

    · Il y a plus de 10 ans ·
    Le coureur de d cathlon

    Marc Laroche

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