(Psycho 47) Lapalissade du jardin des tautologies.

C'est vrai que mourir, ne donne envie de vivre à personne, à part aux suicidaires désespérés, donc, pourquoi meurt-on ? Ne serait-il pas plus simple de vivre éternellement dans un Monde stable, sans évolution ? Pour conserver une démographie stable, nous serions tous stériles, comme de bien entendu, donc aucun héritier pour trouver normal que les vieux darons meurent en leurs cédant leur patrimoine et leur yacht aux îles Maldives. (Penser à faire nettoyer, hors eau, la carène.)

Maintenant, si on parle de morts et de vies, on quitte le moléculaire et le minéral, pour tomber dans le cellulaire avec le biologique. Je n'apprends à personne que les organismes vivants pour survivre un « temps » soit peu, doivent s'adapter à leur biotope, un certain, Darwin et un autre, Lamarck en parlait déjà dans leur temps sombre d'obscurantisme sans lumière. Or et même argent, les mutations de la structure des organismes vivants, l'acide désoxyribonucléique, pour faire savant, l'ADN, pour faire intime, ne peuvent se faire que par le cycle mort-naissance. C'est con ! Mais c'est la seule raison pour qu'un organisme meure en donnant naissance à un produit, un enfant, pour faire affectif, mieux adapté aux changements de son milieu.

Donc la biologie, c'est chiant, car cela oblige de mourir pour vivre. Ce clivage du couple chahuté, individu-espèce au milieu des tempêtes, Caïn se fut enfui de devant Jéhovah, comme le soir tombait, l'homme sombre arriva… mais qu'est-ce que je raconte, moi ? Reprenons !

L'espèce ne peut vivre que par la mort de ses individus. OK, je me répète et on tourne en rond, je sais, c'est la ronde enfantine de la Camarde qui nous tient par la main en attendant de nous faucher, avec entrain et bonne humeur, un beau matin. Ce n'est pas parce qu'on a un travail ingrat, qu'il faut le faire en tirant une gueule de six pieds sous terre, non plus !

Donc, acceptons notre triste sort ! Et soyons fiers de nous sacrifier sur l'autel du collectif pour sauver notre espèce qui est en train de foutre en l'air ce que la vie avait mis 3.5 milliards d'années à élaborer avec l'apparition des premiers organismes unicellulaires vivants. Exploit remarquable, s'il en est, car il s'est fait, en seulement, une petite centaine années, avec l'évolution des Sciences et des Techniques hautement polluantes.

Elle n'est pas belle la mort ? Vous dis-je ?