Puisque...

Yvette Dujardin

 

Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux,

J'aimerais te dire

                                ce que j'ai pu écrire,

c’est ton souvenir qui me l'a dicté.

                                 Je rêvais de liberté

 et de tes yeux si bleus.


Tu viendras longtemps

                                 marcher dans mes rêves.

Quand le voile se lève.

                              sur  l’aube  enfiévrée,

je reste pantelante sur la grève.

Disparaîtras-tu avec le temps ?


Il restera le parfum des regrets

                               de n’avoir pu se retrouver.




 

 

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