Puisque la mort nous réunira

medusa

26 décembre 2017, mon amour, Tu me manques tant, encore

L'Univers dessine nos souvenirs, ceux d'antan et les moments présents,

Comme pour nous rappeler que personne ne possède les clés du temps,

Le temple perdu, au fin fond des Galaxies, maître incontesté,

De tout ce que nous avons déjà essayé de créer,


Il suffirait seulement, qu'un grain d'amour tombe dans nos chaussures,

Pas quelque chose de rocambolesque, seulement quelque chose de la Nature,

Il suffirait seulement, que voguent nos idées entre nos esprits embués,

Pas quelque chose de dément, seulement quelque chose d'illuminé,


Que la folie devienne notre raison et que, main dans la main,

Nous bravions toutes nos peurs, en serrant fort nos poings,

Croyez-vous au miracle ? À la vie sous les lunettes noires ?

Croyez-vous aux Oracles ? À la naissance sous les rêves illusoires ?


Je veux renaître et redécouvrir, tous ces sens que je n'ai jamais connu,

Je veux renaître et accomplir, toutes ces choses que faire, je n'ai jamais su,

Je veux disparaître et mourir, toutes ces fois où je le devais,

Je veux apparaître et sourire, (pour) toutes ces fois où j'ai pleuré,


Que dansent mes nuits blanches, couleur sang, elles ont l'âme torturées,

Et que s'envolent les hirondelles qui ont niché leur nid dans mon cou abîmé,

Je rêve de voir tanguer les voiliers blancs sur des mers agitées,

J'enlace alors, pleine de bonté, la Lune si belle, si bien allumée,


Nos êtres féconds s'embrasent sous des rideaux de fer,

Quelle drôle de vie sur cette Terre, douloureux hémisphère,

Je suis nue devant la mort qui m'enlève, peu à peu, mes repères,

Et je m'agenouille devant elle, ne sachant me taire,


Alors je me débats et crie au secours pour ces vies que l'on m'arrache,

Mais je ne sais rien faire, subissant cette pauvre tâche,

De nos existences vaines et ingrates,

Alors je m'allonge et pleure à m'en bousiller la rate,


Puisque dans les catacombes d'ici, ma princesse, tu t'en vas,

Puisque dansent les folles ombres, mon amour, puisque tu n'es plus là,

J'aurais tant aimé te garder pour toujours, toi la Résistante aux rides marquées,

J'aurais tant aimé garder ta voix de velours, toi la Bien-Pensante aux conseils avisés.





Je le sais, je le sens, tu n'es jamais bien loin de moi, parfois c'est une caresse dans mes cheveux, parfois c'est un souffle qui me procure un long frisson..

Je t'aime, je t'aime si fort, mon étoile

Signaler ce texte