Un SMS en pleine nuit.

Aujourd'hui, j'ai reçu un message de ta part.
Il était aux alentours de deux heures du matin, j'allais partir me coucher quand soudain mon téléphone vibra. Je m'assis calmement sur mon lit et éteignit la lumière sans y prêter attention. Mais comment réussir à dormir sans même savoir l'identité de cette personne qui pense à vous à 2h04 du matin un 16 aout ? Ce n'est ni mon anniversaire, ni ma fête, qui cela peut il bien être ? Cette question me tortura jusqu'à ce que la volonté de savoir l'emporte sur la flegme de me lever. Suspens terminé, à ma plus grande surprise, c'était toi. Mon ex-copain, celui qui m'a brisé le cœur en mille morceaux, qui a fait de ma vie un cauchemar dont je ne me réveille toujours pas quatre ans plus tard. Oui c'était toi, ce gamin qui m'a trompé sans aucun remord, sans aucune crainte. Ce mec qui m'a supporté pendant plus d'un an en me répétant jour après jour combien tu m'aimais, puis qui m'a jeté du jour au lendemain comme l'on jette un vulgaire journal en papier dans une poubelle après lecture. Sachant que tu étais l'auteur de ce texto qui m'avait déjà perturbé une bonne partie de la nuit, j'appuyai sur ‘ouvrir'. Et là je lu. Je lu un long texto, un long texto comme tu ne m'en avais jamais envoyé, un long texto que j'ai attendu pendant des siècles de recevoir, finissant par un simple ‘tu me manques et moi, je te manque ?' Etonnée, touchée, à ce texto je t'ai répondu que oui, tu me manquais beaucoup, mais au fond, je ne le pensais pas. Oui, au fond, ces quatre années tu ne m'as pas manqué, j'avais pris l'habitude de vivre sans toi. Et c'est à ce moment précis de la nuit et de ma vie, que je compris que le mal était fait, que tu ne pouvais plus y remédier. Mais ce que j'ai surtout compris c'est que tu avais définitivement cessé d'être important pour moi, je suis enfin libre, libéré de ce foutu attachement pour toi, tu n'as plus d'emprise sur mes émotions, c'est terminé. Tu as été l'amour d'une partie de ma vie, mais la vie continue, tu n'étais qu'une falaise à franchir parmi tant d'autres. Mais je te remercie d'avoir pensé à moi ce soir, car aujourd'hui je réalise enfin que je suis celle que tu n'auras jamais.

#Z Industry.