REVERIE

albatros

Je marche dans les rues étroites et docilespoussée par le vent léger du soir et mon âmeétourdie, vagabonde, pareille à une flammerampante, s'élève vers des souffles agiles.Nuit de mes détresses et nuit de mes espoirsCiel d'encre, ciel océan, je vogue silencieuse.Navire sans attache à l'allure gracieuseje trace des sillons d'écume rose et noir.La symphonie souvent des sirènes du vent,Le soir m'appelle au lac des chapelles opaquesOn dirait que la nuit a dessiné sur l'eau,Les limites du monde et le monde d'en haut.

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