Rien
Patrick Gonzalez
Ni les arbres qui sombrent au froid des allées noires, ni le jour défaillant en nuances de rose, ni les lampadaires usés qui s'inclinent au silence, pleurent des flaques lasses au bitume jaunâtre.
Rien ne peut effacer, rien ne peut me l'ôter ce besoin qui me perd. Ce désir haletant, cette étreinte complice, qui renaît chaque soir, de vertu et de vice. Voila tes seins tendus comme monts et merveilles, la pulpe de ta bouche, ta peau qui me rappelle.
Te voilà ma captive, ma luxure aimante, le corps déja vibrant de ma concupiscence, prisonnière de nos sens, de nos nuits, de nos jours. Rien ne peut estomper, le désir et l'attente, je ne sais que songer à ta chaleur d'amante, flot de mots qui s'entêtent, s'agrippent à la mémoire.
S'agripper à sa mémoire pour n'en perdre ni mots, ni images, ni émotions...les revivre comme on veut quand on veut! Quel beau texte crescendo...
· Il y a plus de 2 ans ·myriam-m
J'ai grand plaisir à te lire poète :-) ♡♡♡
· Il y a plus de 3 ans ·Maud Garnier
de quoi réveiller un peu WLW !
· Il y a presque 4 ans ·Susanne Derève
Chauds, chauds, si beaux tes mots !! A relire sans modération.
· Il y a presque 4 ans ·Bises Patrick !
Louve
merci ;) Bises Martine ;))
· Il y a presque 4 ans ·Patrick Gonzalez
un bien joli texte.. Des mots caresses sur l'amour enfui..
· Il y a presque 4 ans ·Comme une douce absence où ne s'éffacent, ni attentes, ni étreintes, ni désir..
michellelepoulain
un grand merci Michèle ;)
· Il y a presque 4 ans ·Patrick Gonzalez
C'est rare et beau... kissous
· Il y a presque 4 ans ·vividecateri
Kissou et merci ;))
· Il y a presque 4 ans ·Patrick Gonzalez
de rien
· Il y a presque 4 ans ·vividecateri