Rimes à rien (bribes)

fionavanessa

Texte avec contrainte d'écriture Dessin de Jack Koch

Tu cultives des poux tarés, face de topinambour !

Ton ratafia pue la barbapapa, tu percutes ?

Quand t'es dans la panade, les pompiers rappliquent au complet, en tenue de combat.

Tu peux pétarader et pondre du beau galimatias, la vérité c'est que tu t'en tapes, de la daube de palombes dans ton bar à tapas d'habitué, parbleu !

Et ta mère, elle t'appelle parfois dans tout ça ?

Tu peux tout dédicacer au bleu de Prusse, personne ne prendra ton parti et tous tes potes te serviront des banalités dithyrambiques. Pendant que perdu dans la pampa d'à côté tu attaques le tatami en bigoudis, ta petite dernière boude derrière une tapenade juteuse tartinée à la diable sur une croûte de bâtard aux senteurs de bergamote ratée.

Salies-du-Salat, tiens je ne connaissais pas. Bon quand est-ce qu'on arrive ? 

Deux dames en talons peinturlurées pour le bal des pompiers que tu peux pincer pour que dalle, qu'en dis-tu ptit bobo du bitume parigot ?

Dix doigts de pays basque, c'est toujours plus beau que trente bras du plat pays, et deux doudous emballés pour le printemps prochain...

Peuchère, t'as vu les pare-chocs ?

Quand t'auras fini de barouder dans ta salopette de dur à cuire, tu nous flanqueras peut-être ce bout de table bordélique à la poubelle ?

Vous savez ce qu'il vous dit le baroudeur ? et le dépanneur ? le pneu il est mort mademoiselle, qu'est-ce qu'il faut pas faire pour une belle jeune femme !

Vous savez ce qu'elle vous dit, la caille devant sa caisse fracassée ? Tu patauges dans les pétunias, grand dégingandé de mes deux, prends ton cric et sors-moi de ce fatras, avant que je te démolisse la taupinière à coups de rouleaux de réglisse !

Forcément, ça ne pouvait finir qu'en queue-de-poisson, cette farce sans substance et sans se mettre à table, par ma barbe, les carottes paraissent cuites !




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