Rock or bust d’AC/DC , des vioques du rock au top
Christophe Paris
Grande forme pour cet opus où l'origine du nom du groupe retrouve ses racines baignées de whisky. AC/DC, le petit sigle sur les adaptateurs de nos appareils ménagers, abréviation de courant alternatif ou continu qui résume bien la fée qui les alimente. Ce jus d'électrons que déchargent des guitares toujours aussi affûtées, lead, solo ou additionnelles, c'est du lourd, du puissant, qui vous donne envie de rouler une pelle à Thomas Edison. Ce plaisir de sentir la quintessence de ce courant qui crie ses décibels en vous anabolisant l'égo, qui vous « vibre » le corps, de l'estomac aux tympans vous condamnant le panard à battre la (dé)mesure. Une bonne galette de binaire à se taper sans modération avec ces vieux loups. Le chanteur est au top, ça braille, gueule, éructe, mais toujours dans l'audible. Vraiment jouissif, à en réveiller le macho boy qui sommeille en nous tous, même chez les filles.
Pas de nouveauté sur ce disque en dehors de l'absence pour Malcolm Young devenu dément, mais une revisite des états des lieux. Bonne pioche, une vraie mine. On tombe sur pas mal de pépites qui brillent du côté des seventies façon Led Zep, louchent sur du red hot chili peppers, ou déambulent du côté des fleuves à bluesman. On démarre sur un hymne au rock, « In rock we trust »qui disent les zicos, jolie provoc' par les temps qui courent, titre de l'album où tes oreilles te disent « Hé bah z'ont la forme les papys ». Ça y est t'es chaud des tambours et t'a toute l'attention de tes oreilles internes, allez va jouer avec playball, morceau bien gavé aux décibels. Waow ou chui là ? En fait dans ma décapotable avec un blues plus traditionnel et des chorus qui curieusement me font penser à Queen, de loin certes, mais c'est surprenant. J'refais le plein de volume en prenant Miss adventure à bord, ça sent les basses à la red hot chili peppers revues par les pépères survitaminés, tonique et positif. J'dépose la miss vu que j'arrive chez les guerriers de Dogs of war, des chorus à la who, des « background vocals » qui sentent un poil le gothique, des montées de grattes qui mordent comme des hyènes donnant l'assaut finissant sur un fade out de volume. Ce petit instant de capitulation une fois évanoui, retour aux riffs qui tuent, à ces breaks de guitares épaulées par un batteur métronomique qui vous balancent d'un mur du son à l'autre avec l'excellent Rock the house. Le morceau est un killer qui vous bouge le cul direct, ça roll over Beethoven y'a pas à dire, du pur AC/DC. La basse n'est pas en reste comme sur sweet candy ou baptism of fire, elle me semble même plus présente et plus définie que dans d'autres albums, elle pond des notes de partout contribuant à faire de ce disque un rouleau compresseur à matière grise, une machine sonore à réveiller les morts et à enterrer les djeunes par un « Putain z'y vas, y cartonnent les keuvios ». On finit par emission control qui te fait perdre le tien avec un ti poil de Queen dedans. Un disque court mais dense, des compositions carrées sans trop de surprises mais qui « groovent » grave. Un album typique pour les fans mais accessible à tous. Avec AC/DC c'est du bon rock sinon rien.
C'est du lourd, du puissant, qui vous donne envie de rouler une pelle à Thomas Edison. J'aime!!! Pas DCD les AC/DC même dingues ils sont toujours là les vieux! Kissous
· Il y a plus de 9 ans ·vividecateri
hello vivi merci pour le passage et le com toujours parfait d'humour et de finesse, bises
· Il y a plus de 9 ans ·Christophe Paris
A voté... Kissous
· Il y a plus de 9 ans ·vividecateri
oh t'es gentille merci :)
· Il y a plus de 9 ans ·Christophe Paris