Sonnet

marivaudelle

Inspirée par le sonnet de Verlaine!
« Et au creux de mes reins, et juste à la naissance
De mon doux fessier à la peau lisse et dorée
Tu y poses tes lèvres, en paresse tu commences
La lente descente de ma profonde vallée

Sur ce long chemin et qui mène à l'inconnu
Tu vas folâtrant, t'égarant, batifolant,
N'étant pas pressé, pour arriver détendu
tu vas et viens, t'arrêtant de temps en temps

Puis c'est la découverte, une fleur d'or
Tu restes bouche ouverte, yeux écarquillés
Comme un explorateur et qui trouve un trésor.

Tu sens son doux parfum, tu humes son bouquet
De tes doigts doucement tu effleures le velours
De ce fruit, cette fleur, coquelicot d'Amour. »
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