on se croise, on se perd, on part de loin on se trouve, on meurt et on revient
Peut-être qu'avant tout, tu ne serais pas qu'un rêve.
Peut-être est-ce pour ça que tu habites mes nuits.
Peut-être qu'au moment où le jour se lève,
Si tu pars lentement, c'est pour pas que je t'oublie.
Parce que je t'oublie pas,
j'ai beau faire j'arrive pas !
Surement que quelque chose de très fort nous relie.
Surement que ça vient d'ailleurs, d'un ciel très lointain.
Surement que c'est son vent, qui s'en va et revient,
Nous ancrer sur le quai du même fleuve de la vie.
Peut-être que toi et moi nous sommes nous déjà vus.
Peut-être que nous sommes les héros de l'histoire.
Peut-être même que c'est, ce partage vécu
qui Racine le futur aux terres de nos mémoires.
Parce que je t'oublierai pas,
Dans le futur tu y es déjà !
Surement qu'en revenant c'était resté en nous.
Surement que c'était fort, pour traverser la mort.
Surement qu'on a fini par rendre le diable fou,
A nous bruler du cœur sans nous toucher du corps.
Peut-être que la paix qui manque à cette terre,
Peut-être est-ce la nôtre, celle de nos retrouvailles.
Peut-être que si l'on se touche, cessera toute bataille
Et que le diable pourra retrouver son enfer.
Par ce que le diable lui sait,
Que jamais je t'oublierai.
Surement que si tu voulais devenir ma marquise,
Surement que si je pouvais devenir ton marquis,
Surement que l'on irait se fondre dans Venise
S'embrasser sur un pont dans le brouillard la nuit.
Peut-être que nos lèvres en oublieraient les mots.
Peut-être que le ciel s'ouvrira sur une lune.
Peut-être que Venise nous fera le cadeau,
De graver nos reflets aux eaux de sa lagune.
Par ce que Venise compte le nombre de fois,
Où le rouge de nos ombres, s'est croisé sans nos bras.
Surement alors serait-ce notre dernière vie,
Surement est-ce pour ça que Venise nous attend,
Surement que tu le sais le « trop tard » qui suit
Peut patienter encore et rester en suspens.
Peut-être qu'il est l'heure d'enfin déraisonner.
Peut-être nous faut-il apprendre à nous renaitre.
Peut-être qu'il faudrait tout nous réinventer
De nous même pour, en fin, supprimer ce peut-être
Par ce que nous deux on sait que les marées de la vie
Arrêterons leurs tempêtes quand nous serons réunis.
Surement que tu penseras savoir déjà tout ça,
Surement que tu m'en veux de le dire si tard,
Surement que je suis fou à encore vouloir croire
Que peut-être dans cette vie, on se retrouvera,
Peut-être …
Sûrement, sûrement…
· Il y a environ 8 ans ·nyckie-alause
:-) peut être...
· Il y a environ 8 ans ·nessim
Ce texte résonne profondément, intensément... Merci, Norbert pour cet écho prégnant et bienfaisant.
· Il y a presque 9 ans ·Naïade Nadia
merci de ta lecture et de son écho Nadia, (ce texte est "précieux" pour moi)
· Il y a presque 9 ans ·nessim
Surement que peut être c'est un très beau poème. C'est même une certitude.
· Il y a presque 9 ans ·mlleash
Merci beaucoup mlleash, :-)
· Il y a presque 9 ans ·nessim
"Par ce que Venise compte le nombre de fois, où le rouge de nos ombres, s'est croisé sans nos bras" Ouah!! Et c'est peut-être...En 2 vers, tout est dit!
· Il y a presque 9 ans ·Colette Bonnet Seigue
oui Colette j'ai eu cette image du nombre de passants dont les ombres se sont croisées à Venise sans que eux mêmes ne se rencontrent...c'est peut être ça le "rouge de Venise" :-) Merci de ta Lecture
· Il y a presque 9 ans ·nessim
Sans doute. Sans doute et alors peut être devient être. Entre être et pouvoir être, le doute brille de son absence. Il est intérieur, le pouvoir de peut-être, dans le combat entre doute et intuition. Sans, besoin, sans rien, être est multiple autant qu'être est un. Être suffit comme essentiel condition. Au point de confondre celui qui agit avec son action. Sans doute, car un espoir vain ne l'est plus dès lors qu'il est partagé d'une même façon. Sans doute, car être est cet état d'un seul qui va si bien à ceux qui se rêvent en l'état de deux. Aussi seuls, mais heureux car seuls d'être deux pour ne plus être qu'un. Être un comme deux, n'être qu'un comme un dieu. Et toi ? Toi, tu peux être, car tu es déjà. Tu es même lorsque l'autre n'est pas. Pas encore. Être, comme toi, lui aussi, pourra le devenir. N'en doute pas, toi. N'en doute pas, toi, d'abord.
· Il y a presque 9 ans ·Patrick Bougé
toi tu es trop sympa mon Pat, dis tu sais qu'il a fallut que je te relise deux fois! tu plonges dans le Bouddhisme, mais là franchement assis tout seul au pied de l'arbre a regarder la fleur de lotus, ben je préfère le pont de Venise a deux ...mais tu sais quoi on en discute autours d'un bon café
· Il y a presque 9 ans ·nessim
peut-être que les montagnes ont appris, à tendre leur cimes en attendant le ciel, peut-être que le ciel s'est servi et que les cimes déjà l'étreignent. Peut-être qu'elle est là, et qu'à attendre, tu ne regardes pas :) Mets tes lunettes ! c'est rythmé comme un battement de cœur.
· Il y a presque 9 ans ·sortilege
peut-être qu'il faut plusieurs vies pour apprendre qu'en haut de la montagne le ciel est à porté de mains... Merci Madame Sorilège (faut que je retrouve mes lunettes)
· Il y a presque 9 ans ·nessim
C'est beau ,si beau cette idée d'éternel retour, d'un Amour intemporel qui traverserait les temps...
· Il y a presque 9 ans ·anne-onyme
et si c'était vrai? :-) merci Anne
· Il y a presque 9 ans ·nessim