Temps de regrets
metis
Cet homme vêtu de noir qui traverse la rue avec hâte, coiffé d'un feutre sombre, noué dans sa cravate rayée, est comme vous et moi.
Surtout comme moi, si vous me le permettez, je vous emprunte quelques pages pour vous raconter mon histoire.
L'homme, animal étrange, esclave consentant de ses passions dévorantes, ne se sentira vraiment vivant qu'une fois rongé par le remord.
Aussi ordinaire que je sois il est logique pour moi de ne pas avoir dérogé à la règle. Et mon histoire, grâce à sa nature tristement commune, je l'espère vous servira de cas d'école.
Ma naïveté ma conduit à ma perte, peut-être aurais-je été averti, que je ne souffrirai pas de cette risible décadence offerte par le sort. Ou du moins, comprendrais-je qu'il s'agissait d'une punition méritée, ce qui, je vous le conçois ne changerait rien au résultat, mais serait psychologiquement plus acceptable.
Mon nom est Jean MARTIN, je suis employé de bureau depuis 15 ans. Mon métier a pour finalité fondamentale de m'assurer que chaque voyageur qui monte dans mon train, y a été invité, et qu'il se verra offert le confort qu'il mérite. Depuis mon plus jeune âge je suis passionné par ces machines rapides et bruyantes (vous comprenez que depuis toujours, j'aime succomber à mes passions). Ces gigantesques tas de ferrailles ont toujours fait écho de la modernité d'un pays, d'une époque, tandis que la hiérarchie des wagons, elle, reflète fractures sociales et autres injustices à travers les ères. Tout me captive, son caractère imposant, ses lignes fines, sa décoration intérieure, son odeur métallique, sa lumière tamisée, ses parois étroites, tout m'enivre.
Comme un signe du destin, j'ai rencontré celle qui est devenue la mère de mes enfants, dans une de mes cabines, la numéro 5. A peine s'était-elle installé à sa place, la 4G, que j'avais succombé à son charme. Il me fallut des mois pour l'aborder. Le courant est rapidement passé. Dès les premiers mots je sus que, de toute ma vie, jamais je ne me lasserais de l'écouter.
Naturellement, après quelques RDV aux arrêts des gares, nous avons eu le bonheur d'emménager ensemble dans un petit cocon. Juste assez grand pour y accueillir le bonheur familial offert par Jimmy, puis Victoire.
Je suis comblé et je le sais. Ne manque à ce bonheur parfait qu'une toute dernière pièce.
Je partage donc là des années merveilleuses. Il ne me manque rien, je suis entourée d'une belle petite famille, je fais le métier de mes rêves et nous partageons notre temps libre avec nos amis. La vie est un long fleuve tranquille ... Le voilà le drame de ma vie.
Je ne m'aperçois pas que l'ennui, perfide, tisse sa toile dans mon être. Le processus fut extrêmement long. Il a pris des années dirais-je, à vrai dire je suis incapable de vous dire quand exactement il a commencé. Est-ce le jour où j'ai entendu cette publicité ? Ou est-ce Richard, pessimiste par nature, qui a laissé habilement échapper cette phrase maladroite alors que nous buvions une bière dans le jardin ?
Quoiqu'il en soit, personne ne s'en aperçoit vraiment. Mais un jour, tout ce qui nous entoure, sème les germes du doute. Si on ne les défriche pas régulièrement, on se retrouve prisonnier d'un jardin envahi de mauvaises herbes impossible d'éradiquer.
Je commençais à devenir grognon sans raison. Ma femme, puis mes amis ont commencé à me le faire remarquer. Ce qui, soit dit en passant, me contrariais encore plus. Pourquoi cet acharnement, même si je suis un peu impatient, ce dont je doute, ne pourraient-ils pas m'excuser quand on sait que cela fait plus de 20 ans qu'ils profitent de ma présence sous mon meilleur jour ? Pourquoi ne se demandent-ils pas ce qu'ils ont fait, ou plutôt ce qu'ils n'ont pas fait pour que je me comporte ainsi ? Peu importe, ce comportement leur passera et surtout, me passera.
Les journées défilaient, et se ressemblaient, ce que j'adorais toutes ces années, m'affligeait désormais. Je devais trouver de quoi me divertir. Après quelques nuits, de recherches insomniaques, je tenais enfin mon Graal. Pas grand-chose, une toute petite chose d'ailleurs, une qui m'avait toujours manqué, et que cette cadence du bonheur imposée m'avait fait perdre de vue.
Depuis ma plus tendre enfance je suis un passionné de montre. Les dimanches j'adorais chiner avec ma maman, toujours retenu par sa main fine protectrice. La voilà la source de mon insatisfaction et de ma mauvaise humeur. Il suffit de m'y remettre. Je passais le week-end entier à déménager les cartons depuis la vieille maison de ma chère et tendre mère, vers une imposante bibliothèque spécialement achetée à cet effet. Les enfants participèrent à mon ambitieuse entreprise les yeux éblouis par tous ces métaux, ses formes, ses tailles, ces sons, ces origines, ces époques, tous ces détails dont recèlent de si petites choses.
Je décidais donc de reprendre cette habitude, qui, bien qu'oublié, avait manqué à mes entrailles. Comme si le jeune moi, était toujours tapi dans l'ombre, attendant l'occasion idéale de pointer son nez.
Les dimanches en famille, nous écumons les brocantes. Mon visage affiche une fierté non dissimulée, celle d'une vie parfaitement horlogée.
Seule ma femme ne saisit pas la beauté de cette passion. Au départ, son incrédulité me fait rire. Et à son impertinente question "A quoi bon s'en aller trouver d'autres montres, tu ne les portes jamais et aucune n'est à l'heure". Je lui réponds avec hauteur "Détrompe-toi ma tendre, elle est à l'heure où je l'ai trouvé". C'est elle qui devient impatiente au bout de quelques années de routine dominicale. De mon côté son manque d'intérêt affiché attise peu à peu une colère intérieure.
Durant nos balades, elle si souriante au début, ne prend même plus la peine de feindre l'intérêt, et gronde systématiquement les enfants qui aime toucher à tout de leurs petits doigts boudinés.
C'est dans le contexte même que je viens de vous décrire, que j'ai poussé un hurlement glaçant tous les badots. Elle était là, devant moi, celle que j'ai toujours recherché, la seule origine de toute cette passion. Ses aiguilles me sourient, j'ose à peine l'effleurer.
La cohue de la rue reprend rapidement son court.
Tremblant d'excitation, je demande le prix à l'heureux propriétaire. Je voudrais hurler à nouveau lorsque mon cerveau me traduit les chiffres murmurés par le vieil homme. Me traverse alors cette drôle d'idée. Je m'imagine, lui passant mes deux mains vigoureuses autour de son frêle coup flétris par les années. Serrant progressivement, ne laissant, peu à peu, plus aucun espace pour laisser l'oxygène s'engouffrer dans ses poumons, sentant ses veines trembler sous mes doigts. Je plongerais mon regard dans ses yeux vitreux suppliants, et savourant sa plainte, jusqu'à les voir s'éteindre, lui répondrais par un regard vengeur, pour l'affront qu'il m'a infligé. C'est alors qu'Eve me tire par la manche. "C'est quoi ? On va passer la nuit ici ? Les enfants veulent rentrer".
Je reviens à moi, sourit au vieillard, griffonne mon nom, mon adresse et mon numéro de téléphone, et le supplie de la mettre de côté, car je reviendrai très vite. Il prend le papier, dubitatif, et m'envoie un signe d'acquiescement de la tête.
Sur le chemin du retour je reste songeur, totalement hermétique au jacassement sans teneur de ma femme, ni même au brouhaha joyeux des enfants. Plus rien n'existe autour de moi, je pensais chercher une lubie, je trouvais un sens.
Quatre lettres, S-E-N-S, c'est court, simple, composé des lettres les plus utilisées, les moins rares, et pourtant elle constitue le mot le plus complexe de l'humanité. L'homme est sur terre pour rechercher le "SENS", le sens de sa vie, le sens de notre présence sur terre, le sens de notre raison d'exister.
Nombre sont morts pour comprendre ce sens, 1000 fois plus ont tué pour l'imposer.
Je venais de trouver le mien. Quelle serait mon issue. Je m'en préoccupais très peu. Tout ce qui m'importait était de l'assouvir. J'étais incapable de résister à son chant charmeur, tout était devenu fade, tout avait perdu son sens.
Je ne dors plus, sa petite aiguille me trotte sans cesse sa douce mélodie à l'oreille tel un retardateur. J'aurais voulu la toucher, l'approcher au plus près de mon oreille, me laisser bercer.
Les actions du quotidien me paraissent tribales et fades. Manger, dormir, travailler, n'ont l'utilité que de ma survie, car elle me permettra d'assouvir mon but.
Je dors peu, parle peu et ne ris plus.
Mon esprit est ailleurs, et tout ce qui n'a pas un lien direct avec elle m'est futile ou inutile.
Je décide de vendre tout ce qui ne me sert plus, ce qui bien sûr donne lieu à une violente dispute conjugale dont je sors évidemment vainqueur.
Une fois cette tâche réalisée je trouve un petit boulot de serveur les soirs après mes heures de boulot et le week-end. Cela me permet d'occuper rentablement mon temps libre et surtout d'éviter tous ces engagements superflus.
D'ailleurs, je ne prends plus aucun appel, et quand je les consulte c'est pour m'assurer que le propriétaire ne vient pas m'annoncer une terrible nouvelle. Chaque soir, vers une heure, c'est le même rituel, je pousse un soupir de soulagement, m'apercevant qu'il ne s'agit que de ma mère. Comme il est trop tard pour la rappeler je me jure de le faire le lendemain, et oublie.
Pourtant ma mère, je l'aime, c'est grâce à elle que j'ai découvert cette passion.
Je l'imagine, ses cheveux grisonnants permanentés devant son poste de TV. Toujours sur son trente et un, une femme d'une grande élégance, qui a su conserver toute sa force même après la disparition de mon père.
Très vite l'irrésistible envie de consulter mes comptes, efface sa pensée. Je me gargarise de chaque dizaine d'euros accumulée, je pense des prévisions, des hypothèses, des scénarios d'acquisition, ses tribulations m'emplissent de joie.
Pourtant ce n'est pas assez rapide. Je songe à prendre un prêt mais nous sommes déjà très endettés avec la maison, la voiture, les enfants, j'en parle quand même à Eve mais sa réponse est irrévocable. Ce qui relance une nouvelle crise conjugale, toujours plus forte que la précédente, ressassant chaque fois toutes les rancœurs cumulées, qui, ont auraient pu le croire, auraient été exorcisées la fois d'avant. Ne s'écoutant pas mutuellement, elles se renforcent, et comme toute choses insignifiante négligée, comme une pierre qui roule, elle grossit de mousse inconsistante pour devenir un affront impardonnable.
Avec mes longues journées on se voit très peu, et pourtant c'est déjà trop. Elle me reproche sans cesse d'être absent pour les enfants, que je leur manque. Je la hais pour ça, même si je sais qu'au fond de moi elle a raison. Je sais aussi, que si elle est toujours auprès de moi c'est pour eux. Je n'ai pas de maitresse et pourtant c'est tout comme, quitter la maison m'apaise, partir chercher de l'argent pour cette montre me gonfle d'énergie.
Je me suis totalement isolé de tout et de tous. Pour vous tous qui découvrez mes lignes, vous devez avoir de la pitié voir de l'écœurement pour mon état. Sachez qu'il ne faut pas.
Je ne m'étais jamais senti aussi vivant. Il était là le paradoxe, ou plutôt l'effet pervers. Il est très facile de passer de tout à rien, quand ce tout est juste à côté de vous, et qu'il vous réclame. Cette demande vous dégoute, c'est vous qui avez de la pitié pour eux, ils n'ont aucun but à poursuivre, ils ne peuvent pas comprendre, et ils ont besoin de vous. Vous finissez par trouver ça pathétique, vous vous sentez au-dessus. Leur demande est tout aussi pénible qu'elle gonfle votre égo, alors vous en profitez, à aucun moment il ne vous vient à l'esprit qu'il faudrait changer.
Je poursuis donc ma quête solitaire. Les soirs, les seules paroles échangées avec ma femme : "Ta mère à encore appelé, n'oublie pas de la rappeler demain", auquel je réponds désinvoltement : "J'y penserai, je t'aime" alors qu'elle est déjà endormie, il est tard, le jour se lève dans 4h.
Après 3 semaines de rythme effréné, coupé du monde, c'est la gorge gonflée de fierté et d'excitation que je me rends enfin voir le propriétaire muni de mon chèque de banque. L'émotion emplit mes poumons quand enfin je trouve le vieux à son stand, il n'a pas bougé, comme si le temps c'était arrêté depuis notre dernière rencontre. Je lui tends avec empressement et détermination le vulgaire bout de papier, symbole de centaines d'heures de dur labeur, et de sacrifice d'une valeur non mesurable pour l'enfiler, mon trésor, ma quête, ma consécration.
C'est alors que ma première pensée se tourne vers ma mère, elle que j'avais repoussé tous ces mois, elle qui ne m'avais pas manqué, elle que j'avais abandonné.
Je me précipite pour l'appeler. Me vient à l'esprit que le sens de ma vie, c'est elle qui me l'a donné. Tout ce que je convoite, c'est seulement sa fierté, et je viens enfin d'en prendre possession. Le tintement aigu des sonneries de téléphone, me tape sur les nerfs. Je retiens mon souffle, elle ne décroche pas assez vite. Elle me déçoit. Sans attendre, je rappelle. Même punition, le répondeur. Excité, excédé, exaspéré, je me rends en hâte devant sa porte close. Je tambourine au rythme des battements accélérés de mon cœur. Je tambourine à m'en faire rougir les mains. Chaque pulsation, expulse le sang de mes veines vers mes tempes douloureuses. Chaque pulsation, siffle l'insaisissable dans mes oreilles en surchauffe. Je secoue mes poings sur la porte en bois vieillis plusieurs longues minutes. Une voix, mêlée de douleur et de supplication, s'échappe des profondeurs de mon ventre. Mes mots sont succincts. Son image bienveillante n'a de cesse de défiler devant mes yeux. Chaque seconde qui me retient de l'instant où je verrai enfin les lignes de son visage s'illuminer d'orgueil est un supplice. Je trépigne, tourne sur moi-même, arpente le couloir d'un pas lourd pour dissiper cette incompréhension.
Quand soudain, le concierge de son immeuble sort colérique de chez lui. "Mais qu'avez-vous donc mon bon ami, les pompiers sont venus la chercher ce matin, raide morte, laissa-là donc reposer en paix, et nous avec". La porte claque, le son retentit dans un écho sans fin.
Dans un souffle, le couloir au papier peint terni, s'élargit autour de moi, pour se refermer brutalement sur mes épaules abattues. Cette fois-ci je n'ai pas la force d'hurler. Le sol, froid, carrelé de petite formes géométriques irrégulières et usées par le temps, se fissure sous le poids de ma détresse, m'emportant dans une chute vertigineuse. Je ne peux pas encaisser ce choc. Je n'y suis pas préparé. Un haut le cœur me saisit, je sens qu'il est trop tard, je ne tente pas de me rattraper aux murs mornes. Je vacille dans l'impuissance. L'impact se rapproche dans une dernière accélération, je ne peux plus changer de voie, les dommages sont déjà écrits, il est inutile de freiner. L'issue est inévitable, sa course est lancée.
Mon esprit n'a d'autre choix que d'encaisser la brutale vérité et de contempler le résultat auquel m'a mené ma quête.
Pour elle j'ai renoncé à tout, mon vœu est exhaussé. Pour lui j'ai tout donné, mère, amis, emploi et famille.
A l'enterrement, seul devant la tombe de ma défunte mère, je n'eus que la force de lui murmurer.
"J'ai réussi ma vie maman, je l'ai ma Rollex".
Une Rolex, mais l'homme a-t-il moins de 50 ans ? Et le sens de sa vie lui-a-t'il ôté son remords ?
· Il y a environ 6 ans ·Car le sens de la vie est l'avenir, même si le temps est une illusion, car nous vivons tous en fait en même temps, mais répartis à différentes périodes, puisque Bouddha en méditant une semaine a vu toutes les vies humaines.
Tout est déjà écrit, mais l'histoire doit se dérouler pour avoir plus de saveur :-)
Aurélien Loste
J aime a croire que rien est écrit et que nous avons tous le pouvoir de dessiner nos vies, quelque soit la marque de la plume. L'homme peut encore changer les choses il n'a pas encore 50 ans ... Il a donc réussi!
· Il y a environ 6 ans ·metis
Professionnellement réussi.
· Il y a environ 6 ans ·La plupart des humains vivent dans la matière (l'argent, la technologie, le confort/les fringues, les transports/voyages, la boisson/nourriture..), comme les animaux dans leur environnement, alors que l'esprit est au-delà de la matière :
Qu'est-ce que l'écriture ? Une création de l'esprit, plus que de la matière.
Est-ce qu'avoir une Rolex aide à mieux écrire, ou n'alourdit-elle pas plutôt le poignet qui tient la plume ou presse les touches ?
Aurélien Loste
Parfaitement d'accord avec toi, la plume, légère , est une vraie libération et une élévation.
· Il y a presque 6 ans ·metis
Faut-il (faute-elle ?) pour autant se laisser emporter, griser par l'ivresse de l'écriture, ou raison garder, et s'enrichir du poids des mots (et du choc des photos) ?
· Il y a presque 6 ans ·Aurélien Loste
J'aime m'enivrer des mots, dans l'excès, sans limite, profiter de cet extase et en profiter pour faire passer des messages plein de sens dès que possible!
· Il y a presque 6 ans ·metis
"Qu'importe le flacon.." ;-)
· Il y a presque 6 ans ·Aurélien Loste
Whouuu juste à couper le souffle ! J'ai beaucoup aimée votre texte ; et cette vision des choses de la vie des gens qui nous aiment est tellement vrais... Triste fin tout de même mais à la fois très touchante et j'y penserai avoir la Rollex très important car c'est bien plus qu'une montre c'est resté soit même malgré la vie que l'on mène. Au plaisir de vous relire
· Il y a plus de 7 ans ·Noura Bellissima
Voici une histoire qui avance inéluctablement aux rythme de TIC TAC!!! Bien menée
· Il y a plus de 8 ans ·nyckie-alause
moi aussi, j'ai aimé lire ce texte (j'attendai avec impatience car j'aime bien tes ecrits) là je suis servi
· Il y a plus de 8 ans ·j'aime bien le thême :)
torpeur
Merci Torpeur, ton impatience me touche énormément, d'autant que j'aime beaucoup ton style.
· Il y a plus de 8 ans ·metis
oh merci beaucoup :))
· Il y a plus de 8 ans ·torpeur
Tu as le don de nous captiver avec des personnages de tous les jours et j'adore ça ! cette nouvelle est très touchante :)
· Il y a plus de 8 ans ·zorathoustra
Tout autant que ton commentaire. De tout coeur merci Zorathoustra
· Il y a plus de 8 ans ·metis
j'ai lu d'une traite cette nouvelle sur un quête inutile et vaine... bravo pour l'écriture et le sujet traité d'une façon parfaite :-))
· Il y a plus de 8 ans ·Maud Garnier
Merci beaucoup Maud pour ce commentaire. J'en suis vraiment très flattée, heureuse de ta lecture.
· Il y a plus de 8 ans ·metis
excuse pour la faute de frappe, il s'agit bien d'unE quête ;-))) une lecture très agréable.... :-)
· Il y a plus de 8 ans ·Maud Garnier
C'est pour ce genre de compliment que j'écris. Vraiment merci. Savoir que la lecture t'a été agréable gagne ma soirée ;)!
· Il y a plus de 8 ans ·metis
:-))) on écrit toutes (et tous) pour nous mais aussi pour être lu.....
· Il y a plus de 8 ans ·Maud Garnier