Une Muse

koya-al-gaad

Ô ma belle étoilée,
Je revois ces mots que je t'avais dédié
Dans cette époque floue
Où tu étais ma lumière,
Je sens toujours le doux
Qui s'échappait de tes mystères...
Tu brillais ces feux que je n'avais jamais espéré
Et le temps des délices m'a fait savoir
Que t'aimer,
C'est se mouvoir.
Tes yeux m'ont offert mille vérités
Dans leur mélancolie bleuie
Et alors! J'ai appris à voyager,
A connaître l'oubli...
Dans un profond secret je parcourais ta peau de mon âme curieuse,
Je rougissais de me savoir si proche de ce coeur que les pulsation transcendaient
Car j'étais coupable d'amour et pureté,
De t'adorer de cette caresse pieuse...
Ô ma muse sucrée,
Tu as réveillé le vieil endormi au pied de son arbre gris,
Tu as chanté la mélodie des terres ocrées
Pour le mener vers qui je suis!
Dans la lente ondulation de tes danses
J'ai découvert des plages où s'escaler,
Où le soleil baigne la lagune immense
De ses reflets dorés...
Après toi il y a eu la terre puis les fleurs,
J'ai éclos de tout ce bonheur
Luisant des infinités que tu es.
Belle, tu as créé!
Toujours aujourd'hui je m'attarde sur les étendues de ton être
Tant les paysages y sont clairs,
La nature s'y impose encore sans paraître
Où parfois tonnent les éclairs.
Dans ce labyrinthe éternel j'ai suivi mon fil d'Oriane,
Que la mort me pardonne de n'être dans son alcôve
Si la passion me sauve!
J'aime ma flamme
Mais j'ai appris sur ces larmes
Qu'il ne faut pas se taire,
Trouver beauté n'est pas honteux à faire
Si l'on ne prend pas armes.
Sache que mon coeur t'accompagne parfois,
Quand je t'aime encore,
Ma plume nage dans la musique que tu as
Pour en extraire les mémoires...
Ta vie est bien plus que tu ne crois,
Ton âme éternelle brille
En dehors de toi, je la vois!
Tu es de ces arbres centenaires,
De ces eaux qui scintillent,
De ces vents légendaires.
Tu es de ces tourbillons qui dévastent
Et du soleil qui renaît,
Tu es l'aurore qui s'efface
Pour ensuite le levé!
Tu es la chaîne magnifique d'une vie loquasse,
Sempiternel qui a eu le temps de se sculpter
Dans des destins insensés...
Tes identités ont été multiples mais maintenant je sais!
Tu es l'une de ces déesses qui font que tout est.

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