Une vie d'ange ?

De la perte des eaux de sa mère, jusqu’à son dernier souffle, c’est une destinée de merde où jamais n’aura transpiré la veine, que sans la moindre gerbe la terre avale ce jour.

Le dénommé Flodessalle Yves en aura bavé toute sa vie, suant sang et eau.

A peine né, il se révéla grand mouilleur de couches et de bavoirs.

Petit merdeux il muta en pleurnichard morveux, puis en ado pétomane constipé, pollueur nocturne, pistard incontinent incontrôlable, postillon péteux accablé d’une chaude-pisse chronique, berger merdoyant laissant trop pisser le mérinos qui alors peu paît, avant de finir pisse-copie merdique se faisant suer dans un cabinet de fouille-merde. Il vécut sans gain ni liquidités dans un merdier aux murs pisseux, puant le pipi de pipistrelle, se contentant pour pitance de pisse d’âne en apéro et de pistou tiède. Pourtant il faillit être adjoint au maire d’Eu, là où il pleut comme vache qui pisse, mais réussir dans cette pétaudière sans le piston de l’épicier était comme pisser dans un violon. Il ne pissa jamais de rire, de pète-sec,  il devint pisse-vinaigre, attirant avec des pistolets à eau, les pisseuses dans les pissotières avant de s’ouvrir l’artère fémoral.