Variation printanière
petisaintleu
Je suis quelqu'un de complexe Je le sais et je l'assume. Par ce terme, il ne faut pas l'interpréter comme quelqu'un de complexé ou de torturé. Si tu me fais le plaisir de lire mes chroniques, tu découvriras qui je suis. Comme tout un chacun, je me suis forgé ma personnalité en louvoyant cahin-caha avec mes faiblesses et mes blessures. En regardant dans le rétroviseur, je me dis que finalement, je m'en suis plutôt bien sorti.
Cette petite introduction me sert de tremplin pour t'annoncer un trait marquant de ma personnalité. Je suis égotique.
Ce terme a été inventé par Stendhal. Il a une signification précise qui ne tient pas de l'égocentrisme ou de l'égoïsme. L'égotisme est l'étude analytique de sa propre personnalité. La finalité en est de mieux se comprendre pour aller vers l'autre.
Les choses se précisent …
Alors, voilà. Oui, j'adore faire l'amour. Peu importe, le pourquoi ou le combien. Je ne suis pas là pour établir un décompte macabre ou pour me glorifier. Et c'est en forgeant que je suis devenu forgeron. Concentrons-nous sur le comment. Et sur toi, je n'ai que trop parler de moi.
Ton corps m'inspire. Il est vrai que j'ai toujours eu une prédilection pour les quadragénaires qui sont la quintessence de la maturité du corps et des plaisirs.
Alors, que dire de tes seins ? En fermant les yeux, je deviens kinesthésique. Je les caresse de la paume d'une main, m'attardant sur tes mamelons. Ils se durcissent. Tu frémis. Je persévère. Ta respiration s'accélère, ton souffle se fait court, comme une invitation. Entre le pouce et l'index, je les agace. Tu gémis. Quand tu deviens folle de désir, tu plaques d'autorité mon visage. Ma langue prend le relais, elle s'enroule autour et je ne tarde pas à les agacer un peu plus en les mordillant. Juste comme il faut, le juste point d'équilibre. Tu me délivres alors ton secret. Tu me gourmandes de ton lait. Plaisir sans doute régressif mais qu'importe. Nous ouvrons la boîte de Pandore vers d'autres jouissances.
Ta bouche réclame mon sexe. Je suis avide de tes lèvres, de ton bouton de rose. 69, cercle vertueux par excellence. Le summum de l'échange, de la fusion. Tu es concentrée sur mon sexe qui grossit sous les rotations expertes de ta langue. Tu te concentres sur ma langue qui te titille. Je suis concentré sur tes lèvres qui se gonflent, sur ton clitoris qui frémit sous les rotations expertes de ma langue. Je me concentre sur ta langue qui est à l'écoute de mes spasmes et te guident vers le meilleur moyen de me rendre fou. Encore et encore et encore.
Arrive alors la lassitude, la frustration. Ton vagin me réclame, il veut sa part. Cambre-toi en levrette. Je prolonge l'attente. Mes mains s'attardent sur tes cuisses, remontent sur ton ventre, viennent de nouveau jouer avec tes seins. J'attends que tu me supplies de te libérer de cette satanée envie qui te chauffe de l'intérieur. Dans une dernière langueur pour t'agacer, je prends mon sexe d'une main pour jouer avec tes lèvres. Puis je te force, doucement mais fermement. Juste ce qu'il faut pour que tu me sentes en toi. Quand il est suffisamment enchâssé, je pose alors mes mains sur ta croupe. Par réflexe, nos corps se mettent rapidement au diapason. Mes va-et-vient s'accordent avec tes reins qui se jouent de mon sexe pour trouver l'accord parfait.
Je suis hypnotisé par ton plaisir. À tes gémissements s'ajoutent tes doigts qui se crispent sur les draps. Après avoir caressé ton dos, tes épaules et tes bras, je les enserre des miens. Il ne nous reste plus qu'à refaire le monde. Nous nous libérons dans un même cri qui tient du mystère de la joie.
Encore quelques coups de reins pour que ton sexe garde l'empreinte du mien, qu'il sache aussi qu'au-delà du plaisir physique c'est ta féminité que j'honore.
Nous nous écroulons sur les draps, le souffle court. Nos langues se cherchent. Les caresses nous aident à reprendre pied.
D'ici deux heures, libérés de toute frustration, nous serons au Louvre. Nous pourrons alors profiter pleinement de Fragonard, de Boucher ou d'Ingres. Plaisir des yeux, réservoir d'idées quand nos démons nous reprendront.
Pourquoi ne serait-ce qu'au printemps? Votre libido est saisonnière? Mais j'ai aimé cet exercice !
· Il y a plus de 10 ans ·marivaudelle
Heu non, je bourgeonne aussi en hiver ;)
· Il y a plus de 10 ans ·petisaintleu
Disons qu'il s'agissait d'une commande.
· Il y a plus de 10 ans ·petisaintleu
Qui vous a commandé? Elle? Votre maîtresse peut-être? ou une commande de votre imagination érectile?
· Il y a plus de 10 ans ·marivaudelle
J'ai ma part d'ombre...
· Il y a plus de 10 ans ·petisaintleu
Encore! ;-)
· Il y a plus de 10 ans ·vividecateri
gloup ;)
· Il y a plus de 10 ans ·petisaintleu
Le successeur de Régine Deforges est sur orbite. Sans jeu de mots. ;)
· Il y a plus de 10 ans ·petisaintleu
Elle était super comme femme!
· Il y a plus de 10 ans ·vividecateri
Aucun avis sur elle. Jamais lu.
· Il y a plus de 10 ans ·petisaintleu
Quand j'étais jeune fille de bonne famille, ma cousine m'a offert la bicyclette bleue... j'ai trouvé cela très mièvre... Mais d'elle je sais qu'elle était une super nana comme éditrice, souvent censurée pour les bouquins érotiques... En plus elle disait souvent ce qu'elle pensait au risque des critiques... des bénis oui oui et autres bégueules
· Il y a plus de 10 ans ·vividecateri
Pff, elle n'arrivait pas à la cheville du marquis. ;)
· Il y a plus de 10 ans ·petisaintleu
c'est vrai.... Aie!
· Il y a plus de 10 ans ·vividecateri
Bien vrai, cette femme a été une novatrice dans son genre.
· Il y a plus de 10 ans ·marivaudelle