Voeux 2017.

Frédéric Cogno


Le monde se perd, vanité oblige,

L'espérance même est montrée du doigt,

Sans trêve, l'horreur, soc de bon aloi,

Évide nos sens, sillons noirs des stryges.


Ils ont bien dansé en s'exclamant: "love"!

"Wonderful tonight and  just live in peace"!

La fête oubliera que l'homme a ses vices,

Que le jour va naître avec des yeux torves.


Pourquoi de tels voeux et tant de disgrâces ?

Poète léger des placets du vent,

Le coeur en rêve, je refais surface,


Pour l'amour des mots, les plus caressants,

Qui s'offrent à vous loin de la menace,

Comme un doux parfum et qui ne s'efface...





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