Voyages-voyages

Les oies sauvages se rient des racines du ciel

à tire d'ailes  sait-on ce qui les porte   

vers les terres fertiles

à travers d'autres pays

pour fêter les printemps d'Avril

De rouge et d'or  jusqu'au fond du  silence 

ont-elles rêvé de côtoyer les âmes

de tutoyer  les anges

Les branches au crépuscule y perdent

leur mystère  les arbres sont cloués à terre

sous le manteau de neige blanche

Oiseaux sauvages

portés par l'air et le vent 

ils remettent  à plus tard les rondes de printemps

poursuivant leur vagabondage

au dessus des contraintes et des lois    

ils s'élancent  au-delà des toits

peut-être les verras-tu   passer

entre de blancs nuages        libres

alors longtemps tu en conserveras

jalousement l'image

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