à la folie, pas du tout
gandalf989
Comment tout cela avait commencé, la peur, je m’en souvenais. Comment j’en étais arrivé là m’épuisais. L’analyse infinie s’était terminée sur un échec, je m’étais trop longtemps entêté, je le savais. Une histoire ne s’interrompe pas, elle se termine.La fin est mon occupation. J’avais voulu mettre en parenthèse cette médication, mal m’en avait pris. Trois mois pourtant que tout allait bien, l’énergie revenait, je pétais le feu de dieu, il me devait bien ça le bougre. J’avais tout détruit, mes textes, envolés, brûlés, reliques d’une vie dont je voulais tourner la page. J’aspirais à un nouveau départ. L’inquiétude certes. On ne parle pas de souffrance, quand tant et tant trouve ce mot obscène, intellectuel, on parle d’inquiétude, d’anxiété, et elles étaient là, bien présentes, tenaces, je les contenais. Plus pour longtemps.
"Mon sang de ta chair" lui avais je écris dans un mail, elle me manquait. Je pouvais vivre sans père, sans mère m’était quasiment insurmontable…
Lorsque vers trois heures du matin, je sortais de chez marc, il y avait des petites flaques de sang sur les marches de l’escalier. Comment pouvait on laisser des traces de sang ainsi, à la vue de tous ? C’était délibéré. Mon sang de ta chair…, j’y vis un mauvais augure.
J’étais responsable, de ces responsabilités qui n’ont de corollaire que la lucidité. Celle qui empêche a un bonheur décent. Celle qui fait de tous nos actes des conséquences pour le monde. La vision de ce sang m’était destinée, j’en étais persuadé.
J’ai du rester une heure dans la voiture avant de pouvoir décoller, une heure affalé sur le siège passager, le frein a main dans les côtes, la tête dans les mains, impossible de bouger. Mon pouls a 180, gémissant dans une respiration haletante, interminable. Des voitures s’arrêtaient pour m’observer, des engins volants dans un bourdonnement étrange me survolaient, j’étais surveillé, la bête ne devait pas mourir.
Je ne pu fermer l’oeil de la nuit. Au matin, sous ma fenêtre, il y eu cette femme qui me perçant a jour déclamait : « il souhaites la mort de sa mère ! ». J’étais coupable, découvert, je ne pouvais plus me cacher.
Le jour, les rires gras des pochtrons sur la place scandaient chacune de mes pensées comme autant de poignards dans mon corps malade. La nuit, les chuchotements sous ma fenêtre empêchaient toutes formes de répit d’un sommeil salvateur. Cinq jours et cinq nuits durant, sans dormir, dans l’impossibilité d’avaler quoi que ce soit, la paranoïa tissait inexorablement sa toile. Reclus, rideaux tirés, la pénombre aveuglait mes yeux rougis par la fatigue et le délire. Je souhaitais disparaître, même pas faim.
Les jours se suivaient, me suivaient. Les hallucinations redoublaient. « Je t’avais dit qu’il n’était pas à la hauteur ! », « Tout a l’heure, on ira voir la sorcière ! », « Il va bien falloir finir par l’introduire ! », « F…… ! Enculé ! Tu te caches ! »
La cinquième nuit je me décidais a fuir ; de nuit, comme un voleur. Mais où aller ? Où que j’aille, le monde était au courant de mon existence maintenant. J’étais démasqué, j’allais payer !
J’avais programmé mon départ pour quatre heures, ou je serais susceptible de ne croiser personne sur le chemin me menant à la voiture. Soudain vers 3 heures, un brouhaha mêlant cris et moteurs vrombissants envahit le quartier, la ville était cernée. « Viens ici ma petite putain ! », « Ben quoi ! On est ralouf ?! ». Le blocus était fait, empêchant toute fuite. Je pouvais toujours forcer les barrages, au risque de me faire lyncher. De toutes les façons, je n’avais plus d’endroit ou aller, où me reposer, a part peut être le fronton d’un platane.
Sans fin…
Je ne vois pas de confusion dans l'écriture, je sens la confusion, la peur dans l'esprit du narrateur, ce qui n'est pas la même chose. Plutôt mal écrit!!!???, je vais aller faire un tour sur la page du donneur de leçon!!! C'est un texte fort Gandalf parce qu'il y a quelque chose qui nous échappe...
· Il y a presque 14 ans ·inta
Cette oppression grandissante qui se mue en montagne et qui du haut de son sommet fait basculer l'homme en une chute sans fin.
· Il y a environ 14 ans ·leo
la mise a mort du mysantrope
· Il y a environ 14 ans ·gandalf989
histoire confuse pour esprit confus mais pas inintéressant... et 'il y avait une fin, quelle serait-elle ?
· Il y a environ 14 ans ·sylvie-frey
On se demande si ce n'est pas raconté à rebours, mais c'est un peu trop confus pour moi. D'autant plus que c'est plutôt mal écrit et bourré de fautes !
· Il y a plus de 14 ans ·nicolas-petroux
Un sentiment de vertige, la folie est comme un précipice.
· Il y a plus de 14 ans ·ko0
Je suis choqué par cette vilaine vulgarité " Viens ici ma petite putain" le texte aurait gagniez par "absenteriez-vous ma mie de venir humé mes délices personnels" (rire) non texte très sympa mes il a des manques EN FIN DE PAGE DEUX ?????
· Il y a plus de 14 ans ·Remi Campana
RYTHME ECHEVELE
· Il y a plus de 14 ans ·Marcel Alalof