Au bord du lit

heisenberg

Petit remaniement de ce texte qui est mon premier et le seul pour l'instant!

Ça fait déjà une bonne vingtaine de minutes qu'elle joue à me faire ces petites pressions, à travers le jeans. Mon sexe est éveillé depuis le début. Il attend, suffoquant, blotti et empêché. Sa main est encore dessus, elle m'entraine avec elle dans la chambre à côté. Moins de lumière ici, elle n'aime pas le trop de lumière.

Je suis derrière elle. Elle me caresse maintenant, plus clairement. Je sens sa main entamer des va et viens, au son du tissu frotté. Elle colle son dos encore un peu plus contre moi, mon gland dur et gonflé vient toucher ses fesses de temps en temps. Elle le sent, je sais que ça l'excite…

Le premier bouton défait libère une part d'étreinte et mon sexe hurle maintenant son envie. Le désir de sa main, de sa bouche.

Mes mains s'aventurent un instant sur ses seins, puis descendent vers son entrejambe que je sens déjà chaud et mouillé.

Un étage de désir plus haut : je suis maintenant assis sur le lit, mes effets sur les chevilles ou je ne sais où.

Elle me regarde tout en maintenant mes mains de chaque côté de mes cuisses, la fermeté de son geste m'indique que je ne dois plus bouger… Mon vît est debout en face de son visage. Elle le saisit délicatement, la pression exercée par sa main est parfaite, serrant assez par moment pour gonfler un peu plus mon gland. Elle embrasse ce dernier doucement, passe sa langue autour et le prend dans sa bouche. La chaleur humide de sa langue m'excite encore un peu plus. Elle prend son temps, elle le garde en bouche, le lèche par moment, s'arrête puis revient avec sa langue. Elle sait que j'adore cette sensation, mon bout gardé dans sa bouche, la caresse labiale et la pointe de sa langue sur ce frein...

J'ai maintenant envie qu'elle s'enfonce, qu'elle me prenne, tout entier. Ma queue progresse doucement vers le fond de sa bouche, rêvant secrètement que ce chemin ne s'arrête jamais.

Elle va encore un peu plus loin, mon sexe est presque entièrement pris. Elle laisse échapper un petit gémissement de désir quand elle sent mon gland s'enfoncer un peu plus. Elle reste comme ça, quelques secondes. Puis elle commence ses mouvements, doux, réguliers.

Ses lèvres enserrent mon sexe, passent sur mon gland, jusqu'au bout puis redescendent entourer la base. Presque gênée par sa main qui me branlait en même temps, elle se met à me caresser le ventre, les cuisses. Elle continue de me prendre dans sa bouche, ne cessant pas ses aller retours.

Avec ses mains elle s'est finalement arrêtée sur mes bourses, qu'elle porte comme un fruit délicieusement fragile. Un coup de langue ici-bas me fait sursauter. Elle le voit et recommence, de manière plus appliquée. Sa salive coule doucement le long des bourses pour terminer son cours à l'orée de mon cul.

Elle a relevé mes jambes, je suis allongé.

C'est sa langue que je sens maintenant sur mon orifice. J'en ai envie, j'en veux encore. Qu'elle recommence mille fois et que je puisse en saisir les nuances à chaque fois.

Je veux qu'elle s'enfonce et qu'elle écarte doucement cette ouverture naissante. La sensation de sa langue qui entre en moi ne fait qu'augmenter mon désir. Elle empoigne la base de mon sexe qui n'en peut plus et revient dessus. Juste mon gland, elle a cessé les mouvements et garde mon bout contre sa langue.

Je l'entends maintenant glisser sa main dans sa culotte avant d'en ressortir pour se diriger vers ma bouche. L'odeur de sa moiteur m'enivre et me donne envie de la prendre, de me sentir au fond d'elle, de lécher tendrement la porte de l'antre.

Je lèche son doigt qui quitte ma bouche juste après, elle a toujours mon gland collé à son palais, baigné dans un océan de salive. Son doigt arrive sur mon anus, je sens la pulpe caresser cette fenêtre qui s'électrise. Je n'en peux plus de cette envie.

Quand son doigt commence à entrer, elle s'enfonce la bouche sur ma queue. Chaque millimètre est une extase, son doigt et mon sexe semblent interminables. Elle entame des mouvements légers d'abord, puis un va et vient lent et régulier. Son doigt s'enfonce en moi et mon sexe en elle.

Elle me tient, elle me possède vraiment.

Je jouis dans sa bouche dans une explosion de sensations, je sens mon cul jouir aussi à sa manière, répétant ces petites contractions qu'elle sent autour de son doigt.

Là je ne suis plus personne, je ne vois plus rien.

Envie d'attendre, de me reprendre. Et de la prendre...

  • J'avais raté cela,, et ce n'est pas le moment de faire la fine bouche :))

    · Il y a plus de 2 ans ·
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    Patrick Gonzalez

  • Mon premier c'est désir, mon deuxième du plaisir, mon troisième fait souffrir et mon tout fait des souvenirs ... (paroles et chanson Laurent Voulzy et Véronique Jeannot)... ;-))

    · Il y a plus de 2 ans ·
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    Maud Garnier

  • voilà qui pourrait laisser "Anaïs Nin" en profonde réflexion. Tout débute avec une sexualité déjà étalée. Je me suis demandée, ce qui allait suivre. Et bien, voici un doigt agile à faire rougir le pouce. Texte à faire bander - même les femmes. j'aime X

    · Il y a plus de 2 ans ·
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    suemai

    • Merci pour vos mots qui comptent d'autant plus que j'aime ce que vous écrivez, bien souvent. même si mon but n'est pas de faire bander tout le monde, j'aime bien l'idée que cela puisse créer quelques chatouilles ici et là. merci encore!

      · Il y a plus de 2 ans ·
      Rope

      heisenberg

  • Impatiente de lire la suite …

    · Il y a plus de 2 ans ·
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    Mon Ame M'a Muse

    • Merci! C'est gentil. Même si je me sens assez peu d'écrire en ce moment.... Mais pourquoi pas?!

      · Il y a plus de 2 ans ·
      Rope

      heisenberg

  • Le désir !

    · Il y a environ 3 ans ·
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    guegueette

    • Oui, le désir...
      Merci pour votre lecture..

      · Il y a presque 3 ans ·
      Rope

      heisenberg

  • Une fin qui demande une suite...Oui?

    · Il y a environ 3 ans ·
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    lyselotte

    • Tout mon corps demandait une suite en tous cas! :)
      Mais oui, vous avez raison, je suis bien tenté d'ouvrir un second volet qui décrirait ce qui aurait pu se passer...quelques instants plus tard.

      · Il y a environ 3 ans ·
      Rope

      heisenberg

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