Un grand train crève la gangue des paysages ;sa langue crue dévore les voyageurs imprudents.Gare à ceux qui s’y endorment !Car jamais à rebours ne s’écoulent les mouvements.Les silhouettes titubantes sont des souvenirs perdus.Il m’a dit aime, aime à en mourir, d’une soif inaltérable et meurs.La lumière effleure sa rétine et je voudrais y plonger.J’ai pris ce train au hasard.Le soir tombe sur nos peines d’enfants.Elles disparaissent, à genoux écorchés sur les rails qui filent,des rigoles de rire glissent sur les bas côtés.Aime, aime encore et n’oublie pas :Qu’un futur y fabrique le passé.
Bel arrêt sur image sur le temps qui passe (à un train d'enfer). Saint Augustin ne démentirait pas, lui qui a affirmé : "Aime et fais ce que tu veux !"
"Un futur y fabrique le passé", j'aime beaucoup ! Bravo
· Il y a presque 14 ans ·confessions-dune-ame
sublime.
· Il y a presque 14 ans ·mls
Très beau, lalice. Aime aime comme une litanie, le rythme du train qui nous emporte, et ces rigoles de rire qui glissent
· Il y a presque 14 ans ·meo
Magnifique allégorie de la vie ! Merci. J'aime beaucoup. J'aime, j'aime, j'aime, à n'en plus finir.
· Il y a presque 14 ans ·Gisèle Prevoteau
SUPERBE§
· Il y a presque 14 ans ·clovis
Bel arrêt sur image sur le temps qui passe (à un train d'enfer). Saint Augustin ne démentirait pas, lui qui a affirmé : "Aime et fais ce que tu veux !"
· Il y a presque 14 ans ·Chris Toffans