Bof !
Hervé Lénervé
Avez-vous déjà ressenti vos doigts trop courts, votre nez trop long et votre esprit s'enfoncer trop facilement dans un blues mouvant. Oui ! bien sûr, à nous tous, cela arrive sans crier gare. Gare ton cul, pauvre con, tu gènes la circulation !
Une déprime sans objet manifeste ou trop d'objets, manifestant leurs revendications à laisser choir. A laisser tomber, les bras, le masque. Plus envie de jouer ces jeux de rôles de merde que sont nos vies insipides et dérisoires. Plus en vie d'espérer que les hommes changent, ils ne changeront jamais ! Ils sont programmés ainsi, pour aller jusqu'au bout de la Grande Bêtise.
Bon, maintenant, je ne vais pas me servir de cet espace de liberté, pour vous assommer de mon spleen made in England. Je reprends donc, par automatisme, le chemin de la dérision à laquelle je ne crois même plus. Comme toutes mes croyances ont foutu le camp avec la cheftaine de camp, mais sexy quand même, si, si !
Putain ! Comme il doit être facile de croire en un Dieu, mais même cette facilité m'échappe. Donc je vais vous conter une histoire d'amour pour mettre de la couleur dans ma grisaille. Celle du privé perspicace Hercule Foireaux.
Les enquêtes d'Hercule Foireaux (4)
Hercule Foireaux n'est pas beau, c'est là son moindre défaut. Hercule n'est pas un don Juan, ah, là ! Ça, ben non, là dis donc, Jean ! Pourtant, il a un cœur comme bon nombre de personnes, un cœur qui pompe son sang et ses amours inavouées (féminin littéraire). Hercule a été contacté par une jeune et jolie veuve de peu et de feu son mari, aussi, pour une sombre histoire d'héritage familiale, car les étrangers n'auront rien de la fortune laissée par le défunt.
Dès qu'Hercule rencontra la jeune veuve non-éplorée, mais tellement jolie dans son non-chagrin, il sut qu'il était mal barré avec cette enquête.
- Que puis-je faire pour vous faire sourire et vous sortir de votre affliction.
- Ne faites rien, votre présence suffit, vous me faites penser à un clown ridicule et j'adore le cirque.
- Je suis ravi de vous plaire. Pensez-vous qu'une histoire entre nous, serait envisageable.
- C'est difficile à dire, je suis une femme riche à présent et je crains de n'être aimée que pour mon argent.
- Effectivement, vous devez vous méfier des gens cupides et malheureusement, je le suis. Vous aimerais-je pour votre port de reine ou pour votre porte-monnaie ?
- Vous voyez, c'est délicat ! Etes-vous riche, vous-même, monsieur Foireaux ?
- A ma connaissance, non !
- C'est gênant, gênant oui ! je reste dans l'incertitude de votre sincérité.
- L'argent crée bien des problèmes, en effet.
- Il serait plus aisé d'être démuni.
- Vous pourriez le léguer à une association caritative.
- J'aime bien les animaux.
- Cela vous honore, belle esseulée. Pourquoi ne pas tout donner à « Sauvons les vers de terre de cette putain de Terre ! »
- Il faut réfléchir, pas de précipitation, car il y a un autre souci !
- Oui ! Mais lequel ?
- Je ne vous aime pas et je pense sincèrement ne pouvoir jamais éprouver de tels sentiments à votre égard. Excusez-moi, ma franchise, mais vous êtes laid comme un pou !
- Je l'avoue, c'est vrai, laid comme un pou, je le suis, mais laid comme un époux, c'est déjà plus courant.
- Certes, mais généralement, c'est le vieux moche qui est fortuné et non l'inverse.
- Vous voyez bien que l'argent reste le principal obstacle entre nous.
- L'argent est un obstacle, effectivement, pourtant, pour notre cas, je ne pense pas qu'il soit le principal. La vérité, Monsieur Foireaux et je suis encore désolée de vous le dire, c'est qu'il faudrait que vous envisagiez de vivre tout seul, tout le restant de votre vie… mais ne désespérez pas, après… peut-être… qui sait ?
- Vous me brisez le cœur !
- Et vous le pied à force de me l'écraser sous la table, pour me faire du pied.
- Excusez-moi, je croyais que c'était votre chat.
- Cela arrive souvent !
- Vous avez beaucoup de prétendants qui vous font du pied sous la table.
- Oui ! Mais tous pensent, comme vous, que ce n'est que le chat. Car j'ai les pieds très poilus, voyez-vous !
- Ce n'est pas un défaut et préférable à une femme aux pieds glabres, mais glacés qui, au lit, vous les collent toujours sur le ventre pour les réchauffer.
- Finalement, nous pourrions peut-être faire un bout d'essai tous les deux.
- Vous me remplissez d'allégresse jusqu'au trop plein. J'appellerais votre pied droit Mistigri et le gauche Raminagrobis.
Malheureusement l'essai ne fut pas concluant. La belle aux pieds poilus ne réussit pas à aimer le détective et le détective ne réussit jamais à apprivoiser les deux chats qui n'avaient de cesse de le griffer de leurs ongles vernis. L'amour est une chose bien trop complexe pour l'élucider comme une enquête policière et la belle n'était pas assez aimante pour accepter la double amputation.
Sniff… Miaou !
Pensée amicale pour vous Hervé et pouffement de rire irrépressible pour le chat botté sous la table... merci de continuer à nous faire sourire même quand le vôtre est triste...;-
· Il y a presque 7 ans ·nehara
Merci, mon amie ! ;o))
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé
Ah parce que c'était la journée de la Déprime hier ? un lundi, fallait le faire, en janvier en plus !! trop bien calculé !! Je me disais bien hier en ville et au supermarket que les gens avaient tous une drôle de tête ! Tout le monde avait l'air confiné comme devant la menace sourde de l'envoi d'un missile sur Hawai !!! je comprends mieux, ils fêtaient donc tous la journée de la Déprime !!!!
· Il y a presque 7 ans ·et moi qui ai raté ça !!!!!
je m'y colle pour lundi prochain tiens !
Hervé courage ça va passer
anna-c
Ok pour lundi ! Merci, mais c’est déjà passé. Je croyais avoir perdu l’audition d’une oreille et cela me minait, mais j’avais simplement oublié de retirer une boule Quies. :o]
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé
rire
· Il y a presque 7 ans ·anna-c
Pourquoi t'as pas eu le cran de parler de "chatte poilue" !? Y en plein qui en parlent alors qu'ils sont en panne d’inspiration et ça marche toujours très bien ! :o)))
· Il y a presque 7 ans ·daniel-m
Ah, là non ! Ce n’est pas le genre de la maison et quand je n’ai pas d’inspiration, j’expire à fond, après l’inspiration revient par obligation physiologique. :o))
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé
ça doit être l'hiver qui nous fait voir la vie telle qu'elle est, parfois ! Courage, c'est encore un bon texte, tout n'est pas perdu !
· Il y a presque 7 ans ·Louve
Les bons textes ne sont que des prétextes pour ne rien dire. Ça ne s’arrange pas, décidément ! Mais merci de ton support ! :o))
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé
J'aime beaucoup le tranquille constat de Louve là-dessus, "ça doit être l'hiver qui nous fait voir la vie telle qu'elle est, parfois !"
· Il y a presque 7 ans ·oui ce doit être l'hiver.......................
anna-c
Vivement l’été qu’on est l’illusion du bonheur. :o}
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé
Le retour de Chapier sur le divan ?
· Il y a presque 7 ans ·yl5
Chapier s’intéressait aux célébrités, moi je cherche un psy qui s’intéresse aux névrosées. :o))
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé
Bonjour!
· Il y a presque 7 ans ·unrienlabime
· Il y a presque 7 ans ·Il paraît que c'est la journée la plus déprimante de l'année! !!
unrienlabime
Demain sera mieux alors ! Remarque, c’est, ce que je m’étais déjà dit hier. Mais merci pour ton réconfort ! :o))
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé
On fête la journée de la déprime, faut le faire quand même! !!!
· Il y a presque 7 ans ·unrienlabime
Et alors ? Toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête ! :o))
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé