CARTOPHANE PRINCESSE DES MÉRILLES

L'ambre de la pierre éclate. Que de chauds moments

d'ivresse. Le monde, enfin, s'éclaire d'un doux parfum

d'amour. L'être naît au hasard du temps; de toute sa

rondeur à l'infini. Blanche et douce sont les lunes. Pourtant,

si gris devient mon gîte, ce lieu, mon chez-moi. Les aubes se croisent et je vieillis. Quand donc scintillera ce demain mirifique? ; promesse de tous les dieux, nos prophètes éternels !

Le poison des sens s'étale tel des fleurs à cueillir.

Je hache les forêts lugubres. Je brave le chant des "sylphides." Je donne espoir à tous ces peuples infortunés, miséreux, s'étalant à une mort inéluctable. Gris demeurent mes "ciels". Mon île s'encastre dans des marais étouffants. Mes oiseux, mes petits lièvres, tous mes amis(es) se meurent et par ma faute, sombrant dans cette folie où mes rêves dérivent dans ces lieux incertains, dans ces mondes trop étranges, méduse teintée d'horribles et inexécutables cauchemars.

Surgissent soudain les "Mérilles" petits êtres au duvet blanc,

au regard polyèdres. Elles repèrent la détresse et arborent le malheur. Un bonheur naitra! me soufflent-elles au creux de l'oreille : une ouïe si sourde à tant d'horreurs.

Petit matin enchanteur où se dresse le faon fragile et la

truite vivace. Un prophète tend la main à la félicité. "Je suis "Cartophane" princesse des plaisirs, de la fougue des

amants, des vœux les plus chers et… que vos vies

se nourrissent d'une clémente destinée !!!"