Cent heures

dechezlouis

Cent heures

Une écharpe au cou.
Leurre de cet or.
Ange de senteurs.
De cent heures à voler.
A voler des tunnels en sous-sol, sol solitaire.
A terre, miné.

Des Ailes dans nos armes,
Des larmes d'étain,
Scelle et sur ce lit,
Libère ce moi.

Du type au jour.
Né de ces verres.
Tige de rancœur.
Rang de cœurs, oublié.
Oublier les nuisances de ces pleurs.
Heurts arrachés.
Page et corps nés.

Des Ailes dans nos armes,
Des larmes d'étain,
Scelle et sur ce lit,
Lis, berce-moi.

Berce-moi les ans,
Nuits d'infortune.
Les ennuis d'un fort,
D'une faible esse qui se plie
Par le poids de nos sons.
Je me, tu t'accroches.
Tu te, jeux d'encoches.

Des Ailes dans nos armes,
Des larmes d'étain,
Scelle et sur ce lit,
Libère ce moi.

Du jeu du A,
Tsar de nos dés,
Ces nids tatoués dans ce drap.
Gonds emportés,
En portée de si,
Las sont les pas.
Senteur à voler…

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