chers vous deux

Chers vous deux

Votre vie vous absorbe par son choix, moi la vie me dévore, j'ignore ce qu'elle laissera derrière moi, probablement un chat importé de Guadeloupe…

Tu redoutes le passage du temps au-delà du raisonnable, tu vas t'épuiser, moi j'attends que le temps finisse de m'absorber ce zona que j'ai chopé il y a une quinzaine de jours  de là. Quand ça a commencé le petit doigt de la main gauche faisait des caprices, ne voulant pas se déplier je croyais à une poussée d'arthrose …

Le lendemain j'ai eu mal aux dents  les dents d'en haut et coté gauche de la tronche, avec ça comme une otite qui lance à la base du crâne, bon on ne va pas s'inquiéter  même si les articulations de l'épaule font mal : imagine un excès d'ultrasons, tu crois que tu vas exploser, où un coup de bâton dans l'articulation puis un autre sur le biceps. Une petite plaque comme l'ongle du pouce   s'installa sur l'avant bras, enfin je crois où alors sur le bras, je ne suis pas très fort en géographie humaine. Sur la plaque des petites cloques que je montrais à mon épouse pendant le petit déjeuner vers neuf heures et demie…

Docteur Domi déclara : ZONA.

C'est sans retour et la recherche de médocs dans notre stock me fit découvrir le diclofénac 50, une boite entamée et donc heureusement loin d'être terminée.

La sophro commençait à ne plus trouver les moyens pour me détendre, bien sur c'était le long weekend end, avec tout qui est fermé, fallait attendre mardi pour la confirmation du docteur remplaçant.

Si sur la boite c'est écrit trois par jour, faut savoir qu'il faut attendre une heure pour que l'effet se fasse connaître, ça dure entre trois et quatre heures, on est loin du compte des chimistes …

Moi ce fut 5 par jour pas trois, faut être sérieux, un truc qui fonctionne mieux que la sophro faut pas s'en priver.

Ca fonctionne plutôt bien, les douleurs qui viennent par à-coup sont parties restait juste une petite peine continue dans le bras totalement supportable.

Mardi explications devant madame la juge, qui déclara ZONA.

Mais avec ça reproche de m'être débrouillé tout seul, l'auto médication, le diclofénac : arrêt immédiat, produit dangereux sur tout avec un bonhomme comme moi.

Alors diclo fût remplacé dafalgan codéine 500, la médecine fait plus confiance dans le pavot, faut savoir que ce médicament est interdit dans certains pays de l'est à cause de la drogue qu'il contient.

Voilà que mon corps se soumet aux opiacés et rebelote, ce qu'ils disent sur leur boite ne me convient pas, alors non ne croyez pas que je suis un illuminé, non je suis éteint et je pionce même si je ne sais pas quoi faire de mon bras qui malgré tout ne se fait pas oublier, la peau est électrique, les boutons qui cette fois-ci ont envahi le bras et l'épaule me chatouillent, il faut faire des expérience sinon il n'y a rien à raconter aux copains.

Tes boutons te taquinent, tu vas leur faire de même toi aussi tu vas les chatouiller, chacun son tour, c'est normal non !

Vas y chatouille les éruptions purulentes et sanguinolentes, et tu découvriras un monde de sensations nouvelles, tu grattes parce que tu sens que ça va moins bien quand tu ralentis la cadence  viii allez encore un peu, ça fait du bien de se faire du mal mais c'est irrésistible, tes doigts ne grattent plus ils glissent tant tu es mouillé, tu ne regardes pas mais tu sens.

Vi d'un coup tu arrête ta raison t'interdit d'aller plus loin dans ce plaisir solitaire que tu vas payer cher …  Faut passer à la caisse, dès que tu arrêtes l'électricité envahit ta peau, elle se libère en toi s'étale et toi t'es là comme un con à attendre que ça s'arrête.

Tu sais une chose : si tu recommence à gratter le courant ne passe plus et il revient dès que tu stoppes ça.

Ca dure de quelques secondes à quelques minutes, en fonction de l'énergie que tu as emmagasiné en toi, tu sais la règle en plastique qui soulève les bouts de papier…

Je crois qu'il est suffisant  de parler du ZONA, lui donner trop d'importance va me nuire.

Pour vous la recherche d'une utilité sociale c'est comme se gratter, tu vois bien que de toi-même tu parles de réaction épidermique.

Faut pas rêver, l'impossible existe, sur le papier, le reste n'est que bisness, l'humanitaire est histoire de pognon, il faut retourner vivre avec les  primitifs, pas les jeunes mais les anciens qui se refusent à tout, les jeunes se font acheter par les financiers, les grands groupes.

Si le moderne prolonge les vies, ce sont les grands groupes qui font du blé sur nos misères en les prolongeant le plus possible.

Les mensonges médicaux vont loin, ceux des politiques tout autant, et les petits ramassent les miettes comme les oiseaux que l'on engraisse pour la table avec nos déchets.

En fait le talent réside en une seule chose : est talentueux celui qui a compris et qui applique l'escroquerie, de façon ouverte en faisant croire que c'est bien.

Les autre sont des enfants de cœurs utiles à la soumission des bienfaiteurs, moi président je … et les crétins s'engouffrent dans un avenir sombre …

Pas de frontières est un livre, faut cliquer sur le lien qui est dans le mail pour arriver chez Edilivre et lire les quelque pages du début du livre où je parle de Vous.

Pour la santé morale, je ne sais pas, la morale peut changer de camps à une vitesse insoupçonnée, c'est l'opportuniste qui parle.

Sinon   la vie est simple, les sous sont limités ce qui limite aussi un peu les prétentions, j'ai l'habitude mais elle ne me plait pas forcément.

A+ sur cette  toile, ce tableau du quotidien que je vous décris avec un large sourire …

Votre Sage ? Coyote