Comme un désir égaré

valjean

Ce désordre plein amoureux

S’accroche, vil obséquieux

Et plonge dans mes entrailles,

Avec l’audace d’un inquisiteur fou

Pris dans la rage d’un charme flou

Les crayons soyeux de ses jambes se croisent et se décroisent

En traçant comme un compas affolé

Le plus improbable des cercles solaires

Rugit alors mon désir silencieux

La lave monte de ce volcan incandescent

Aux coulées fébriles et rampantes

Mes tremblements sont affamés.

Je cours sans faim, ce délit n’est pas mien

Moi, chasseur d’évanescentes chimères

La proie est en moi, que ne le sais-je

S’accrochant à mon ombre calcinée.

Signaler ce texte