Délirium
la-vie-en-rose
humour acide comme une tasse de café salé à l'ammoniaque
je ris si fort que même l'écho ne me réponds plus
il n'y a pas débonnés
il n'y a que des abandonnés
Au milieu des quartiers déserts
De cette ville sans fond
je ramasse des morceaux d'herbe
Pour m'en nourrir
Et je lèche les vitrines
Des axes décolorés
A l'eau de javel
De ton courage
homme libre toujours tu chériras la mer
Ma mère est là
Qui me regarde
Avec ses yeux morts d'un jour
trop court
Avec ses pupilles
En forme d'oeuf
A crever d'amour
Ho je sais qu'il ne faut pas pleurer
Sur la poussière et la fumée
De nos jours passés
mais, passe
passe le sale temps
Hiver et pluie de sang
jamais ne s'effacent les gisants
Au nom des morts vivants
Adieu ma douce amie
Adieu je te remercie
de cette balle
En plein coeur
Fin de mon agonie
Nue et froide
Comme ce lit d'hôpital
Ou s'achève ma nuit
Vraiment envoutant! et encore ce rythme...c'est très fort!
· Il y a presque 12 ans ·nephelie
À quand un delirium 2?
· Il y a presque 12 ans ·Philippe Larue
J'aime bien ton délirium. Mais pourquoi ne faut-il pas pleurer ? C'est un tel défoulement que de laisser couler toute sa douleur au travers de larmes salvatrices
· Il y a environ 12 ans ·louise-b
passer du gris au noir avec talent, bravo
· Il y a environ 12 ans ·franek
merci elly, Audrey et Mystéria.
· Il y a plus de 12 ans ·la-vie-en-rose
original, noir et bien écrit. un sentiment étrange m'a étreint à la lecture de ce texte réussi.
· Il y a plus de 12 ans ·Karine Géhin
tout s'emboite, s'accorde, s'aligne, j'aime ...
· Il y a plus de 12 ans ·Intrigante