Deux drôles d'oiseaux, deux drôles de plumes, Première Note

vert-de-grisaille

Bien le bonjour Animal Lecteur!


Ce qui va suivre n'est qu'un premier épisode d'une série de correspondances.


Là où ça devient "vache" pour toi, Animal Lecteur, c'est que cette suite ne sera pas publiée uniquement sur ce profil-ci.


Pourquoi? Parce qu'il s'agit d'une véritable correspondance entre un autre auteur et moi-même.

Parce que, chacun notre tour, nous allons publier notre réponse sur nos profils respectifs.


Je laisserai donc, à la fin de cette première publication, le lien vers le profil de mon "correspondant" et co-auteur de cet échange.


Bonne lecture!

« Cher Mathieu,

 

Entre ma grippe et ta gastro familiale, je suis ravie que nous attaquions notre correspondance. La virtualisation des échanges a furieusement du bon dans ces moments-là…

 

Puisque nous en étions aux présentations, je me présente : action !

 

Vert de Grisaille pour vous servir, mon Cher, mes mots sur un plateau. D’argent grisâtre, de préférence. Et dans un vert verre.

 

Ce matin, je te promettais de te narrer ma vie. Mais, en vis-à-vis, ainsi, par écrit, j’ai du mal à ouvrir l’écrin, car je crains qu’on m’arrache des crins dès que j’aurai révélé mes cris.

 

Mais je me jette à l’eau, en faisant travailler mon mental, afin d’édulcorer ce sirop de mental-eau, un peu imbuvable si je le lance brut, si je jette mon encre avec la même force qu’on jette l’ancre dans une eau marécageuse.

 

En parlant de marécages… t’es-tu déjà débattu dans des ornières vaseuses d’un esprit trop actif ? J’imagine que oui. Qu’est-il sorti de ces aventures ? Des textes enjoués ?

 

Cela m’arrive, moi aussi. M’enfin, je ne vois pas souvent la lumière dans mes textes. Si les mots sont mes amants, mes textes sont aussi mes testaments. Et, entre deux aventures écrites, ma foi, je vis, et, plus je vis, plus je vois, plus j’écris.

 

Aujourd’hui, dans cette première missive, je ne me livre pas tellement. Je dépeins, avant de déporter mes vécus sur la toile, comme des tâches de peinture en étoiles, lancées à bout de bras, à bras-le-corps, mais toujours, à bras ou à cœur ouvert, pour plus d’amitié encore.

 

Et toi, cher Mathieu, où en sont tes mots, tes maux, tes démos, tes démons ?

 

A toi la main !

 

Bien à toi,

Vert de Grisaille »

 

Vous trouverez la suite de cette correspondance sur le profil WeLoveWords de Mathieu Jaegert:

http://www.welovewords.com/mamat30

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