Elle boit

Attendre l'aube obscure...

Ce soir son cœur est las, s'épuise à l'attente. La belle n'en peut plus des vaines résiliences…

Quand l'âme tournoyante, s'efface, se résigne, s'égare et puis se perd au bruit de ses tourments.

La vie, verres après verres, emplis d'or et vidés, les brumes de l'alcool, l'ivresse haletante.

Son visage livide dans le miroir aveugle, tous les mots que l'on jette à cette folle errance.

Lorsque le spleen est là, c'est l'odeur du tabac, dans les vapeurs d'absence, tout l'alcool que l'on boit et ce besoin d'amour pour troubler le silence.

Demain il fera jour, le soleil viendra comme une renaissance…