Faire des histoires…avec l’Histoire

Sandra Mézière

Les films sur des personnalités, en général des biopics, se multiplient depuis quelques années. Pourquoi ? En quoi consistent-ils ?

Coluche. Hoover. Marie-Antoinette.  Nixon. Mesrine. Ces personnalités si différentesont pourtant un point commun. Au moins un. Celui d’avoir inspiré un film surleur histoire, se mêlant à l’autre, celle avec un grand H.

Cesfilms biographiques appelés « biopics »  (contraction de biographical motion truepicture) se sont multipliés ces dernières années, souvent par frilosité desproducteurs. Un film sur une personnalité, a fortiori lorsqu’elle est aimée duplus grand nombre, suscitera forcément l’intérêt des spectateurs en raison deson  universalité et de son potentielémotionnel.  La Môme en estun parfait exemple : succès international mais film classique àl’exception d’un magistral plan séquence lorsque Piaf y apprend la mort deCerdan.

Cesont en effet souvent des films  académiques dans lesquels le réalisateur faitœuvre d’exécutant  ne cherchant qu’àsinger la réalité. Cela donne parfois aussi (heureusement !) des filmssavoureusement irrévérencieux comme The Queen ou Marie-Antoinette.

 D’autres projets sont portés viscéralementpar leurs réalisateurs.  Spielberg ouStone, friands du genre, ont pu y déployer tout leur art : Spielberg,cette année, avec Lincoln,  hommage à ce dernieret à la politique et à ce qu’elle implique d’exigence à laquelle la formejudicieuse du film rend si bien justice.

 D’autres encore rivalisent d’inventivité commeSfar avec Gainsbourg (vie héroïque), film singulier d’une magiepoétique et captivante.

Dans une société qui court voracement après l’immédiatetéet l’information se multiplient aussi des films sur des personnalités vivantesou sur l’Histoire en marche  comme La Conquête.

La dernière tendance est de mettre en lumièreun épisode de la vie d’une personnalité pour éclairer une part d’ombre (My weekwith Marilyn, Diana).

 Deux films sur Saint-Laurent sont en tournage.Cette tendance est loin de péricliter. C'est le spectateur qui aura la responsabilité dedistinguer  les projets sincères desfilms opportunistes.

 

  • Sympa mais un peu scolaire, Ca ressemble plus à un plan. Il faudrait peut -être creuser un peu les pistes de réflexion que vous ébauchez. On voit que vous aimez le cinéma, c'est déja ça. Continuez.

    · Il y a environ 11 ans ·
    Poule 2

    Giorgio Buitoni

    • Merci pour votre commentaire. Concernant le fait qu'il faudrait creuser les pistes, je vous rassure j'aurais pu écrire des pages sur le sujet et plus lyriques et moins scolaires, seulement l'exercice consistait à écrire une chronique avec pour indication de faire simple et avec un nombre de caractères très limité. Si vous voulez lire des articles plus longs et moins "scolaires", vous en trouverez sur mes différents blogs.

      · Il y a environ 11 ans ·
      Ouest france8

      Sandra Mézière

  • Une amoureuse de l'image !

    · Il y a environ 11 ans ·
    Image

    Philippe Larue

  • Rien que le titre est très bon, la chronique l'est tout autant, bravo.

    · Il y a environ 11 ans ·
    B3

    janteloven-stephane-joye

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