J’ai un pote qui doit venir dans quelques temps alors j’écris ça

bis

 

Ce matin, j’ai ingurgité une baguette entière, une demi-saucisse de cervelas suivie de trois tranches de pain, deux tasses de lait, une tasse de jus d’orange, une tasse de grenadine, un demi-melon et deux prunes. Bien mauves, bien juteuses…

Après, je me suis tiré sur le trône du petit peuple pressé. Devant moi, le miroir faisait son travail : celui de me renvoyer mon image.

Je ne me dégoute pas, je ne m’aime pas non plus à en crever. Je me regarde juste dans le miroir, l’esprit vide, peut-être avec un casque sur les oreilles, je ne sais plus…

Alors après, c’est le moment où j’entre en « hyperphase ». Ce moment où, comme dans « Star Wars », je vais plus vite qu’à l’accoutumée grâce à mon entrée dans une autre dimension.

Pfiouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

Je ne sais pas trop (jamais en fait).

Si c’est l’envie de me vider qui me donne cet aplomb futile. J’ai de l’inutile dans ma valise et un soleil noir au bout du regard. Je ne suis pas heureux. De voir toute la haine hors de mon trône, hors de ma cabine de roi. Je suis en voie de soulagement dans un colloque singulier avec moi-même. Et le cloaque de mes pensées s’enlise parfois dans la merde, il faut le concéder.

A qui ? Petit curieux…

Je vais écrire le premier mot qui me vient à l’esprit. En me regardant... « Métempsychose ».

Métempsychosement vôtre. Plus tard, je me réincarnerai en morse mal léché pour me prélasser sur une banquise. Bêtise de graisse, paresse et ivresse d’être en vie. Envie d’autre chose…

Et de ne rien foutre.

J’écoute du Gorillaz avec un brin de question dans mon esprit sans fond. La musique résonne dans le vide de mes toilettes. Je joue un peu avec l’interrupteur, histoire de me donner du boum au cœur (voire plus bas). Puis ça fait discothèque aussi. Avec la voix d’outre-tombe de l’album de Demon Days. Il paraitrait que le feu sortirait d’une tête de singe.

No futur ! J’ai pris plus de bitures que certains piliers bien durs. Bien sûr, je ne m’en vante pas. C’est juste pour répondre aux désidératas de mon esprit un peu à plat.      

Les « je t’aime » ne retiennent que rarement les humains. Je l’ai appris à m’en écorcher les mains. Les lendemains meurent et toi tu pars avant sans vergogne. Je n’ai même pas l’envie de taper le mot salope comme un dément. Pourtant ça me défoule habituellement…

Calmez-vous, je ne vous veux pas de mal. Je n’ai plus d’ambitions d’écrivaillon depuis longtemps. Si je critique, c’est pour être franc. Si j’écris, c’est pour être franc. Ma vue va aussi loin que ma plume la porte, dans la cohorte d’idées écorchées, parfois plus gaies, souvent biaisées

par

les

trucs

dans

ma

tête.

Il est là.

++

  • y'a du corps dans ce texte! bravo...

    · Il y a plus de 11 ans ·
    545579 3657952887767 1403693905 n

    sally-helliot

  • J'aime la façon dont tu appréhendes les choses et il me semble qu'elle est bien en phase avec une certaine modernité d'écriture.

    · Il y a plus de 11 ans ·
    Apphotologo

    Michel Chansiaux

  • Ah ouiiii quel nectar ;) Coeurs !

    · Il y a plus de 11 ans ·
    Ange

    Apolline

  • Plongée dans la folie ? La création ? La fuite du réel ? C'est psychédélique à souhait ! On imagine sans peine les musiques ou les images avec ! Excellent bad trip ! Bravo.

    · Il y a plus de 11 ans ·
    Avatar loup 54

    matt-anasazi

  • Je me suis demandée en lisant si tu parlais d'un réel pote où si c'était une métaphore ...
    Je sais pas pourquoi mais j'espère que c'est pas le blizzard ...
    Continues à taper d'autres lettres que ces six-là, ça fait forcément du bien quelque part, pendant au moins un instant.

    Et puis j'ai découvert un mot ce soir, donc je suis contente :)

    · Il y a plus de 11 ans ·
    20130820 153607 20130820153847362 (2)

    rafistoleuse

Signaler ce texte