Jalousie
Stéphan Mary
Je suis Laelaps le chien très fidèle de Procris
Je vois la tragédie du drame de ma maîtresse
Ovide couché à vos pieds je vous en supplie
N'écrivez pas le drame mortel de la traitresse
Mais vous m'inventez symbole de fidélité
Et moi compagnon dévoué à quatre pattes
Sur Procris fidèle à Céphale je dois veiller
Depuis qu'Eos la beauté a cassé leur pacte
Jalousie
Distillant perfide dans les veines de Céphale le doute et la jalousie
Eos déesse de l'aurore pour le garder insinue que Procris est infidèle
Que lui-même méconnaissable pourrait s'apercevoir de la vilénie
Sur la fidélité de sa femme qui pour quelques bijoux ferait la belle
Céphale déguisé se présente ainsi à Procris qui ne le reconnait pas
Malgré la beauté de l'homme et fidèle à son amour pour son mari
Elle refuse ses avances assidues et lui défend de faire un seul pas
Soupçonneux il la couvre de bijoux séduction perverse elle dit oui
Connerie
Je suis Laelaps le chien très fidèle de Procris
Ovide couché à vos pieds je vous en supplie
Que les Dieux abrègent donc le drame de ma maîtresse
Ovide entendez sa souffrance et ma tristesse
Après moult épreuves ils se sont retrouvés
Tous les pièges ils ont réussis à déjouer
Mais Ovide des mains de Procris je vous renvoie
Ce javelot et moi Laelaps le chien sans effroi
Or vous m'inventez symbole de fidélité
Et sur elle derrière le buisson je dois veiller
Moi compagnon si dévoué à quatre pattes
L'agonie si prévisible de Procris m'impacte
Pourquoi les hommes ont-ils créé la jalousie
De loin le sentiment sans aucune poésie
Céphale en chassant se montre fort et insensible
Et son javelot offert ne manque jamais sa cible
Jalousie
Procris sûre que Céphale son amour la trompe
Avec l'Aurore mi déesse mi humaine prompte
À donner le change manipule tant les amants
La jalousie n'a plus qu'à laisser faire le temps
Procris troublé passe tous ses loisirs à chasser
Mais Céphale méfiante s'est cachée dans un fourré
La Jalousie ce mal qui perdure sans effroi
À mon identique rattrape donc toujours sa proie
Entendant du bruit le javelot a déchiré
Le temps et l'espace puis Céphale a condamné
En plantant en son sein le dard qui mortellement
Vint tuer dans l'œuf les alexandrins des amants
Connerie
Oh Procris mon amour infini
Craignant que vous me trompiez
Avec Eos quelle maudite ironie
Dans le fourré je me suis cachée
Le javelot que je vous ai offert m'ôte la vie
Laelaps mon chien fidèle n'a pas fini de pleurer
Sur ce goutte à goutte de la jalousie
Auquel les Dieux nous ont condamnés
Jalousie
J'aurais tellement aimé ma bien-aimée
Ne plus jamais avoir à vous jalouser
Obsédée vous étiez là femme infidèle
Seule la chasse calme mon esprit rebelle
Traqueur impénitent entendant un bruit de trop
Je vous ai délogée de mon esprit laissant le javelot
Atteindre sa cible sans savoir que vous-même
Jalouse avez oublié combien je vous aime
Connerie
C'est ainsi que la belle Céphale
Mourut dans les bras de Procris
Nous laissant l'héritage nuptial
Tragédie de la jalousie
Connerie
Humaine
Bravo !!
· Il y a presque 9 ans ·sulki
Merci :)
· Il y a presque 9 ans ·Stéphan Mary
Y a pas idée ! Quelle invention! Super encore une fois Stéphan!
· Il y a presque 9 ans ·Colette Bonnet Seigue
Merci toi. Pour être tout à fait honnête, non je ne sais pas moi aussi d'où viennent toutes ces idées ! Eventuellement en regardant autour de soi, c'est une bonne piste :)
· Il y a presque 9 ans ·Stéphan Mary