Elise et moi

Christophe Paris

Me suis bôcou amusé àl'écrire j'espère qu'il vous fera rire... A partir du tableau " La lettre d'amour" : https://www.flickr.com/photos/135333013@N03/21107711828/in/album-72157658

Hé bien très chère élise
Vous avez l'air surprise...!
Si j'en juge à votre regard,
Jamais il n'a croisé un tel braquemart.


Penseriez-vous que votre bouche,
De lait d'homme prendrait sa douche...?
Ooooh ! vous me regardez d'un air courroucé
Moi qui désespère de vous trousser.


Vos yeux tels deux épées
Ne font que m'attiser sur votre canapé.
Que nature est douce et belle 
Dans votre corps de donzelle.


Vous le voilez de tissus dorés,
Le couvrez de parfums ambrés,
De peur qu'un loup vous attrape
De peur qu'il vous passe à la trappe.


Aaah...! petite Damoclès
 Que je mettrais bien en laisse,
Petite brebis à la blanche pâleur
Que je veux dévorer dans l'heure.


Pardonnez ma franchise
 Mais vous êtes trop exquise.
Mon émoi se découvre ici
Je ne puis m'en défaire c'est ainsi.


Mes yeux illuminés de votre soleil, 
Ce magnifique séant, cette merveille,
N'en souffrent plus de se poser
Sur ce corps aux galbes si osés.

Mouche je voudrais devenir,
Me coller à votre sourire,
Ou perle de sueur
Et m'évanouir sur votre coeur.


Ah tiens !? vous brisez votre plume...
Est-ce pour un baiser ou un coup d'enclume ?
Votre souffle me fait craindre le pire,
Allez-vous donc me faire souffrir


Parce que j'exagère de les laisser faire,
Mes mains, sur l'héritage de mon pater ?
J'eûsse préféré les vôtres autour de mon sommet,
Sentir le vent de votre souffle comme un sonnet,


Vos cris et râles comme un opéra
Qui ferait de moi votre petit rat . 
Vous souriez jolie fleur à mes pensées...
Vous vous effeuillez c'est insensé.


Vos formes libérées se dévoilent
Telle une pluie d'étoiles, 
Votre peau lactée me laisse sans voix
Tandis que votre main glisser j'entrevois.


Vous voici maintenant assise
 Ma chère Elise,
Et maintenant allongée, lascive, écartée.
Il ne me reste plus qu'en aparthé,

A vous pourfendre d'amour, encore et toujours,
Dans ce bureau, qui sent le vieil abat-jour.


Signaler ce texte