J'écris rien que des bêtises, des bêtises quand ...

rafistoleuse

Y en a qu’on n’a pas besoin d’expliquer, ceux que les autres devinent, imaginent, voient, comprennent. Ceux qu’on dit avoir vécu, ceux qu’ont dit savoir par cœur à la place de l’autre. Mais on ne peut pas, on croit aider mais on ne fait rien. C’est comme le bonheur, ça se mesure pas, ça se traverse. Encore et encore, jusqu’à ce que … Hop ! C’est fini.

Mais y’en a qu’ont pas de place précise. Ils sont difformes, impossible à étiqueter, à rentrer dans une boîte. Alors ils se baladent. Ils creusent partout. C’est comme de laisser  ta maison à des mecs bourrés. Ils s’étalent, font du bruit, cassent des trucs précieux, et squattent jusqu’à ce que tu leurs foutes un coup de pied au cul. Et le comble, concernant ceux de cette trempe, c’est qu’ils sont indicibles. Pas les mots. Pas le droit. Quand on ne sait pas où se mettre, on sait encore moins où les mettre. Alors on les laisse se débrouiller seuls et c’est le chaos.

Il fait noir, on n’y verrait rien et pourtant on ferme quand même les yeux.

Juste pour être sûre de se faire mal ailleurs.

Ailleurs qu’aux vides.

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