La fille qui fait fabriquer des parenthèses.

Betty a les seins encore debout quand elle est couchée (Je l'ai déjà écrit quelque part dans un précédent texte, et je me plais à le réécrire). Betty habite seule un petit chalet (ça c'est nouveau !) où la montagne rend jaloux le soleil (ça c'est commun !). Quand il se lève il lui faut attendre le midi afin que l'ombre portée du matin disparaisse du pentu de son balcon (ça c'est imagé !). Sa courtoisie laquée blanche, sa psyché matinale (69 € chez Castorama) le lui rend compte et apaise sa conscience. En appuyant sur le bouton du volume de son bien être (deuxième image !) elle semble saisir la jalousie des hommes. De profil à son miroir (45°), elle dessine par ses mains le contour de son enveloppe, où le timbre se colle encore avec la langue (là, je m'égare...).

Betty donne le tournis (Maladie parasitaire des ruminants provoquée par la présence des larves du cénure dans l'encéphale, qui se traduit par des vertiges convulsifs, une marche en rond. La brebis qui, poussée par le tournis, se brise la tête contre un arbre (Balzac).Une série de symptômes (...) ont fait donner à cette maladie le nom de tournis. Le mouton se met à tourner à droite ou à gauche, en rond. Le cercle s'agrandit ou se rétrécit au point que le mouton pivote sur place et finit par tomber).