La nuit dernière, j’ai rêvé

wen

Un simple rêve ressorti d'un de mes tiroirs...


La nuit dernière, j'ai rêvé que j'étais avec elle.

La nuit dernière, j'ai rêvé que je me promenais avec elle sur les dunes d'une plage où il n'y avait personne. Personne d'autre qu'elle et moi.

 

La nuit dernière, j'ai rêvé que je l'emmenais avec moi sur ces dunes que j'ai parcouru tant de fois seul. Il y a tellement longtemps. Au temps de l'adolescence, de l'insouciance ou presque. Au temps où je ne rêvais que d'une chose, ne pas être seul sur ces dunes.

 

La nuit dernière, j'ai rêvé que nous nous promenions sur ces dunes dignes de films. De larges petites montagnes de sable, retenues par une végétation jaunie et piquante faite d'herbes rêches et de chardons épars.

Nous marchions sur ces dunes, balayées par le vent de la marée montante, main dans la main avec les mêmes pensées en tête, avec le même bonheur partagé, avec la même envie.

 

Escaladant ces petits monts creusés au gré des intempéries, nous trouvions un endroit que nos vœux appelaient en criant silencieusement. C'était un endroit à l'abri. A l'abri des regards des fantômes du temps, à l'abri du vent des souvenirs, à l'abri de l'ailleurs et du reste. De ce qui nous fait vieillir, de ce qui nous fait mourir, de ce qui tue l'amour.

L'amour est l'oxygène de la vie. Là, nous étions à l'abri. A l'abri de ce qui nous asphyxie.

 

La nuit dernière, j'ai rêvé qu'à cet endroit, nous étendions une grande serviette épaisse et douce. Nous nous allongions et nous enlacions.

D'abord sages, nos caresses devenaient plus insistantes. Nos baisers se faisaient langoureux.

 

Ah, ces baisers !

 

C'étaient de ceux qui sont inavouables, indécents, et passionnés.

Nos langues se mêlaient, nos lèvres s'écartaient, mordues tendrement par nos mâchoires avides d'un amour fusionnel, d'un même amour partagé entre elle et moi.

Mais le partage entre deux amants ne réduit pas l'intensité. L'amour ne divise pas, il multiplie.

Je sentais sa main passer sous ma chemise et me caresser le ventre puis le torse. Je voyais la mienne remonter le long de ses jambes et glisser sous sa robe légère. Forcément légère.

 

Ma main enlevait sa culotte en la faisant glisser sur ses jambes magnifiques. La sienne déboutonnait mon pantalon et laissait apparaître mon sexe tendu.

 

Nous nous caressions pendant de longues minutes. Mes doigts glissaient au creux de son entrejambe démesurément trempé. Sa main caressait ma peau, s'attardant sur mon sexe lorsqu'elle passait d'une cuisse à l'autre. Parfois elle s'arrêtait dessus, l'entourait, glissait délicatement de bas en haut puis descendait envelopper mes testicules.

 

Juste comme ça, pour les masser doucement.

 

Enfin, mon majeur atteignait son petit bouton rose. La paume de ma main se posait sur son pubis, chatouillée par sa toison finement tondue. Ma bouche délaissait la sienne pour lécher ses seins. Ses seins magnifiques, globes parfaits d'une douceur inégalable. Les tétons durcissaient et ressortaient, trahissant ce que son entrejambe avouait déjà de manière évidente, une excitation irrépressible.

 

Elle se glissait sur moi, tête-bêche avant de prendre mon sexe dans sa bouche. J'enfouissais mon visage entre ses cuisses ouvertes au-dessus de moi pour atteindre son intimité.

 

Son excitation débordait de son corps, ma langue la recueillait avidement en léchant son entrejambe. J'écartais ses lèvres de mes doigts pour fouiller au plus profond de son corps. Je léchais délicatement son bouton avant de savourer son désir en enfouissant ma langue.

 

Breuvage excitatif et voluptueux goûté à la source d'un calice ensorcelant.

 

Chaque mouvement de mon visage accentuait les siens autour de mon membre. Elle me suçait avec gourmandise, ne retenant pas sa salive venant lubrifier les mouvements de ses lèvres et de ses doigts autour de mon sexe. Sa langue glissait autour de mon gland. Ses lèvres coulissaient le long de ma hampe, ses doigts se serraient et se desserraient au rythme de ses va-et-vient. Son autre main caressait mes bourses avant de les lécher à leur tour.

Chaque mouvement de ma langue entre ses cuisses accentuait son intempérance autour de mon membre. Et chaque vague de plaisir qu'elle faisait naître en suçant mon membre, exaltait mon acharnement à la faire jouir avec ma langue et mes doigts pénétrant maintenant son corps.

Fines dagues allant chercher le plaisir au creux de son être, pliant légèrement dans l'océan de son corps pour atteindre des zones électriques. Nous poussions tous les deux de profonds gémissements de plaisir. S'accompagnant mutuellement vers un orgasme s'annonçant atomique.

 

Je la fis jouir. Son clitoris explosa de plaisir. Elle relâcha mon sexe trempé de sa salive.

Une petite brise passa, déclenchant un frisson de fraîcheur dans tout mon corps.

 

Sans attendre, elle se retournait alors et venait s'empaler sur moi.

Sans la moindre difficulté.

Nos bouches s'étaient retrouvées. Nos baisers se paraient de saveurs poivrées de nos intimités respectives. Echanges délicats de nos fragrances personnelles délicieuses.

 

Elle me fit l'amour ainsi. Son bassin bougeait amplement. Mes mains attrapèrent ses hanches avec force et je l'accompagnais en serrant le haut de ses cuisses dans mes mains. Elle jouissait encore et encore, libérant ses gémissements sans la moindre crainte d'être entendu. Mes râles prolongeaient ses complaintes enchanteresses jusqu'au moment où ils trahirent ma jouissance proche.

 

Alors, elle se releva et alla se positionner entre mes cuisses.

Elle reprit mon sexe de ses deux mains pour me faire jouir, ouvrant la bouche au-dessus de mon membre dressé.

Mon sperme jaillit en douceur, sans force ni explosion, juste au bout de mon gland en coulant délicatement le long de ma hampe, glissant lentement entre ses doigts, insaisissable et sirupeux.

 

Sa bouche avala mon extrémité et l'enroba d'une chaleur unique me faisant rendre les armes définitivement.

 

Une éternité plus tard, elle s'allongeait à côté de moi. A demi-nus, allongés dans les bras l'un de l'autre, protégés par les dunes érigées en rempart autour de nous, le vent sifflait au-dessus de nos corps. Les joncs des dunes pliaient sous l'effet du souffle de la marée montante.

Nos mains lascives caressaient tendrement le corps de l'autre tandis que nos pensées se rejoignaient dans une plénitude inouïe.

C'était tellement bon.

 

La nuit dernière, J'ai rêvé que j'étais avec elle dans les dunes de mon enfance, au milieu des herbes folles avec la mer pour seul témoin et que nous faisions l'amour.

 

La nuit dernière, j'ai rêvé que là,

Sur une grande serviette épaisse et douce,

Nous étions heureux.

 

La nuit dernière, j'ai rêvé que là,

Sur une grande serviette épaisse et douce,

Nous étions amoureux.

 

 

  • Ils sont jolis tes rêves, et chauds. La réalité parfois est tellement triste qu'il vaut mieux se rêver l'amour ....

    · Il y a environ 10 ans ·
    D9c7802e0eae80da795440eabd05ae17

    lyselotte

    • La réalité n'est pas toujours tellement triste. il y a juste que parfois, les situations et les souvenirs sont propices à des rêveries qui tendent vers cet idéal après lequel nous courons tous je crois !
      Et si cet idéal est déjà perdu... il suffit de s'en forger un autre !
      C'est impératif pour continuer à avancer.
      Bises ma Lyse.

      · Il y a environ 10 ans ·
      Francois merlin   bob sinclar

      wen

    • Oui Wen ! et c'est en forgeant que l'on devient forgeron.
      Bises mon ami.

      · Il y a environ 10 ans ·
      D9c7802e0eae80da795440eabd05ae17

      lyselotte

  • Très beau texte

    · Il y a environ 10 ans ·
    Chaton souris

    missmad

    • Merci beaucoup Oneira.
      Merci de ton commentaire surtout.

      · Il y a environ 10 ans ·
      Francois merlin   bob sinclar

      wen

  • J'sais pas si j'ai le droit à ce genre de commentaire mais bon, OK, j'ai réussi à lire un de ces textes érotiques que je n'aime pas. Et donc, en-dehors de tout ce qui parle de sexe, bh j'trouve ça super cool. Très joli. "A l'abri des regards des fantômes du temps, à l'abri du vent des souvenirs, à l'abri de l'ailleurs et du reste. De ce qui nous fait vieillir, de ce qui nous fait mourir, de ce qui tue l'amour." etc bref j'aime bien. Pour le reste, je laisse les autres entamer le débat.

    · Il y a environ 10 ans ·
    Cat

    dreamcatcher

    • Et pourquoi donc n'y aurais-tu pas droit ? Bien au contraire. Et ça me touche beaucoup venant de ta part.
      Merci beaucoup donc de ta lecture et de ton commentaire.
      Au plaisir de te relire.

      · Il y a environ 10 ans ·
      Francois merlin   bob sinclar

      wen

Signaler ce texte