la plainte d'orphée

benoit

Sur la surface lisse de la terre

Glisse le serpent du vice,

Et dans le silence glacial de l’éther

La beauté muette de Narcisse

S’étouffe dans le hurlement

De son sublime reflet.

La nature pleure son châtiment

Lorsque l’aube accablée

Laisse tomber sur le sol maudit

La dernière larme d’Orphée,

Feuille froissée de la muse raidie

A jamais, dans les bras de Morphée

Signaler ce texte