L'auto... nouvelle virginité ?

La 89e édition du Salon de l'automobile de Genève marque une transition. L'industrie automobile, comme son écrin historique, a visiblement franchi un cap sans retour et l'on s'en aperçoit très rapidement.

Les traditionnels stands à deux étages et les hôtesses ont quasiment disparu, cédant la place à des voitures bourdonnantes et à des bornes de recharge.

Incroyable mais vrai: la fée électricité semble s'être penchée sur tous les berceaux. Et tous les corps de métiers du secteur ont accordé leurs violons pour chanter ses louanges.

L'onde de choc n'épargne personne. Et surtout pas les petits constructeurs qui sont venus pallier l'absence de dinosaures tels que Ford, Volvo, Opel, Hyundai ou Jaguar Land Rover ayant fait l'impasse sur le salon. Qu'ils soient chinois, indiens ou… suisses, ils présentent des modèles entièrement mus par des moteurs dont la puissance se mesure non plus en chevaux-vapeur, mais bien en kilowattheures.

Après le vélo électrique

logique

la bagnole électrique

at-ta-chez-la-cein-ture ! Voix d'outre tombe auto-ma-tique

re-char-gez-vo-tre-ba-trie-catalytique

c'est bien diabolique

cordon amniotique

c'est amnésique

c'est tyrannique

c'est le hic

* Accidents, pollution, individualisme forcené, futilités, volonté de puissance… La bagnole est la grande responsable immédiate et visible de la majorité de nos problèmes de société. Ce billet reprend un article de la revue Le Temps (ch), de mars 2019 consacré au salon de l'auto de Genève "Le futur de la voiture sera électrique"; gageons qu'il ne sera pas magique !