LE BERCEAU DES IMPOSSIBLES
suemai
Alors que nos sauriens se dressent, mon cœur de pierre "se rocaille" devant cette falaise à la façade grisâtre et aussi friable que des parcelles d'âmes éparpillées, sous vents larmoyants, celui des grandes tempêtes – vaste lieu des impossibles.
Je déambule nonchalante. Je m'enivre de cet air vicié. Je ne suis que triste sire en proie à l'inconditionnel d'une vaste sottise. Je "berne" ma vie, tel le rocher que pousse Sisyphe en quête d'une illusoire liberté, celle de la montagne des injustices. Dévorée je serai, avec caprice et insolite délice. J'abandonne cette prison avariée, pour mieux chuter du haut de la falaise des ennuis, là où m'attend Perséphone, à l'agonie d'une saison oubliée.
Au loin… que le goût et l'odeur aigre du sang desséché, de la citronnelle moite, des arbres aux couleurs "automnées". Que l'arrimage d'un vaisseau inconnu, d'une guerrière vaincue, d'une miséreuse cale dépouillée de son fret.
Sera-t-il un jour un moment de soleil, ne serait-ce le temps que rayonnent mes rêves, mes ivresses et ma noble folie. La "mélodie du malheur", telle un tasse de faïence brisée, débris de mon cœur solitaire, sous retentissantes souffrances au glas d'une morte puissance. Je larguerai les amarres, toutes voiles hérissées, voguant tout au bout de ces mondes étranges, aux méduses mourantes – berceau des impossibles.
Je plains ce Dieu, qui, au plaisir ridicule, m'engendra sans scrupule, sans ce "possible pouvoir à réclamer mon non-être!", sous d'accablantes tortures, larmes étouffées d'un premier pleur, tel le gémissement d'un petit rien, tout figé, tout gelé, expulsé dans le grand utérus… de la vie.
Euh ben... Je ne me suis jamais hasardé à plaindre un dieu, mais remercie en l'air pour tous les petits bonheurs que la journée veut bien me lancer ! Tiens, je réecoute tes thrènes à la mémoire d'un monde en perdition. Cela donnerait quoi, adapté pour la harpe (instrument dont je suis amoureux fou) ?
· Il y a plus de 2 ans ·astrov
alô Édouard - il s'agit de ce dieu qui a créé l'homme et sans se soucier de quoique ce soit - Je le plains comme on plaint un être insipide et aussi con qu'un poireau - pour la harpe - c'est pas donné ++++ et bisous
· Il y a plus de 2 ans ·suemai
Voilà ce qu"il s'est vraiment passé pour Dieu et les gens:
· Il y a plus de 2 ans ·Un dieu a crée le Monde il y a longtemps, comme ça, par jeu. Puis ça ne l"a plus amusé, il est parti, et, depuis, le Monde tourne comme ça, sans but ni raison.
Alors, ben... Aimons, créons, Carpe Diem et soyons tendres avec la Terre.
Voilà, Sue, Quand tu voudras la Vérité, demande moi ! Bises modestes et sourire !
astrov
Votre texte est vraiment bien écrit. Il est si noir que je ne récent pas d'émotions. C'est vide de sens. Pardonnez-moi.
· Il y a plus de 2 ans ·allexia
alô allexia - je peux comprendre - merci pour ce passage
· Il y a plus de 2 ans ·suemai
ici c'est la canicule... point ne faut trop de soleil...
· Il y a plus de 2 ans ·Je t'envoies un peu de sa lumière pour éclairer ta vie; bisous SoSueFi
Maud Garnier
alô Maud - je ne suis qu'une vivante en patience attende d'une mort "certaine" - grosses bises XX
· Il y a plus de 2 ans ·suemai
Cherche le encore ce soleil ma Sue, et laisse les dieux à leur ingratitude !!
· Il y a plus de 2 ans ·Louve
alô Martine - oui... le soleil je cherche - c'est p-e pour ça que je creuse - gros merci de me lire et bises sur bises
· Il y a plus de 2 ans ·suemai
Amère et torturé, tous ces mots imbriqués écrits à l'encre noire,,,ah la la Sophie ;))
· Il y a plus de 2 ans ·Patrick Gonzalez
alô très cher ami - oui on retourne tjrs vers ce qu'on connait et que nous sommes - j'apprécie ton commentaire - bises
· Il y a plus de 2 ans ·suemai